Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- Françoise Nyssen: "Plaisir et nécessité"Françoise Nyssen: "Plaisir et nécessité"
"Depuis mon plus jeune âge, jʹai une passion : les livres. Ils ont forgé mon enfance, ils sont le fil directeur de ma vie professionnelle. Je suis née belge, la France mʹa accueillie et mʹa permis dʹagir. De la Belgique jusquʹau ministère de la Culture où jʹai passé dix-sept mois, jʹai traversé des moments heureux, exigeants, durs parfois, mais aussi inespérés. Toute ma vie je me suis engagée. Car je crois au pouvoir du dialogue face au cynisme du monde moderne, je crois à lʹentraide citoyenne contre les violences du capitalisme, je crois à la solidarité dans une société encore inégalitaire envers les femmes. Dès que jʹai découvert le monde politique au plus haut niveau, jʹai vu lʹimmense responsabilité que cela impliquait.
Comment une femme de 66 ans, inscrite à aucun parti, sans expérience des institutions, peut-elle se rendre utile à son pays ? Ces mois où jʹai expérimenté le "pouvoir de faire" méritent, je crois, dʹêtre racontés. La culture est, à mes yeux, un plaisir et une nécessité. Je voudrais vous faire partager ce qui mʹanime." - Françoise Nyssen
Par Sylvie Tanette
A lire: Françoise Nyssen: "Plaisir et nécessité", Editions Stock - Les femmes en grève pour tous28 ans après la première Grève des femmes du 14 juin 1991 colorée à travers le pays de couleur fuschia, cette grande manifestation nationale dénonce encore et toujours les inégalités dont sont victimes les travailleuses, mères de familles, partenaires ou compagnes dans la vie quotidienne en Suisse malgré certaines améliorations de leurs conditions professionnelles. Car féminiser la société profiterait de fait à tout le monde.
- Dans l'antre des serpents 3/3 Corne de serpent et puces de serpentCorne et peau de vache pour lʹembouchure et la gaine de lʹinstrument, laquée grâce aux sécrétions de cochenilles…
La sonorité du serpent a mordu tel un chant de sirène il y a une quinzaine dʹannées Stephan Berger. Au point que lʹartisan jurassien dʹadoption en est venu à réinventer les processus de fabrication de cet instrument, qui a eu ses heures de gloire à lʹéglise dès le XVIe siècle, puis à lʹarmée, jusquʹà tomber avec les soldats napoléoniens, remplacé au milieu du XIXe par les mécaniques des ophicléides et des saxhorns.
Reportage chez un forgeron, artisan du cuir, musicien passionné: Stephan Berger réunit ces talents qui ont fait de lui un expert de la facture du serpent, dont la vogue renaît, en musique ancienne mais aussi dans les plus récentes traditions dʹimprovisation.
Par David Meichtry