Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- La société, ça nʹexiste pas?En France, le récent mouvement des gilets jaunes illustre le malaise grandissant dû à la précarisation de larges couches de la population. Ce sentiment dʹêtre laissé pour compte traduit aussi une crise de la représentation politique. Dans son dernier essai " No society ", le géographe Christophe Guilluy rappelle que cʹest en 1987 que Margaret Thatcher prononçait ses mots: la société , ça nʹexiste pas! Depuis, son message semble avoir été entendu par lʹensemble des classes dominantes occidentales. Il a pour conséquence la grande sécession du monde dʹen haut qui, en abandonnant le bien commun, plonge les pays occidentaux dans le chaos de la société relative. Où nous conduit lʹépuisement dʹun modèle qui ne fait plus société?
Entretien en nouvelle diffusion avec Christophe Guilly, géographe
A lire: "No society" par Christophe Guilly, éditions Flammarion
Une nouvelle diffusion de lʹémission du 6 décembre 2018 par Nicole Duparc - Jeanne Hersch, socialiste conservatriceNée à Genève en 1910 de parents Juifs polonais, membres du Bund (Parti socialiste juif), Jeanne a été baignée par les idéaux révolutionnaires dans son enfance avant de se tourner vers la philosophie de Karl Jaspers en Allemagne dès 1938. Elle devint ensuite une des principales professeurs de philosophie à l'Université de Genève, malgré un esprit plutôt conservateur quant à la notion d'obéissance.
Par Christian Ciocca - Les plaisanteries les plus courtes...En marge de leurs grandes œuvres sérieuses, les compositeurs des dernières décennies jouent avec le langage et assume quelquefois l'humour. En cherchant les partitions qui tournent à la plaisanterie, le musicologue Etienne Kippelen a pu constater que bien des compositeurs deviennent amusants ou caustiques à partir du moment où ils mettent l'émotion à distance. En dirigeant un ouvrage collectif sur "L'humour en musique" (Presses Universitaires de Provence, 2016), Etienne Kippelen a pu s'apercevoir que la limite est parfois mince entre l'humour et la résistance à exprimer des sentiments. Mais au-delà des motivations psychologiques de chacun, une sorte de principe ressort: en musique, comme dans la vie, les plaisanteries les plus courtes sont souvent les meilleures.
Par David Christoffel à Paris
Invités en direct: Etienne Kippelen à Paris