Mer méditerranée. [Googlemaps]

Quel avenir pour la justice internationale?

Le 29 novembre dernier, le suicide spectaculaire de l'ancien haut responsable des forces croates Slobodan Praljak à l'annonce de sa condamnation par le TPIY (Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie) illustre une nouvelle fois les enjeux entourant la mort des criminels de masse. Perçu par les victimes comme un pied de nez à la justice internationale, le suicide par empoisonnement de Slobodan Praljak est à l'évidence une manière d'entacher une justice non exempte de critiques.
Au moment où le TPIY ferme ses portes après 24 ans d'activité, quel bilan faire de son travail pionnier?
Quelles leçons en tirer pour l'avenir de la justice internationale? Qu'advient-il du droit à la vérité, premier pilier de la lutte contre l'impunité, dans des contextes d'impunités persistantes dus, par exemple au maintien de lois d'amnisties, au négationnisme de l'Etat, à une politique de disparition systématique des corps ou plus simplement à la mort des responsables?
Avec Sévane Garibian, Professeure FNS à la faculté de droit de l'Université de Genève, professeure associée à la faculté de droit de l'Université de Neuchâtel et professeure invitée à l'Académie de droit international humanitaire et de droits humains de Genève.
Une émission de Nicole Duparc, et la collaboration avec Nicole Corpataux
Quel avenir pour la justice internationale?