Sujets :
- Émission entière56:08
- Michel Servet et Sebastien Castellion: les rebelles de la Réforme06:19
- Neuchâtel: les excès de Guillaume Farel et un vote très serré06:59
- Berne et Jura: disputes et divisions07:18
- Mercenaires: l’argument massue de Zwingli pour propager la Réforme06:32
- Les iconoclastes: les casseurs de la Réforme05:26
- Bâle: entre tolérance humaniste et fureur iconoclaste05:24
- Zurich: un homme et des saucisses09:14
- L’anabaptisme: une Réforme radicale08:08
- Fribourg: une résistance solitaire05:09
- La Réforme et l’ADN suisse12:47
- Genève: la Rome protestante09:40
- Le Valais: à deux doigts de la Réforme04:59
- Les bailliages communs: une expérience de coexistence unique en Europe06:36
- Vaud: une Réforme peu populaire09:31
Informations
Sitôt passé à la Réforme, Berne va envoyer des émissaires pour propager la nouvelle foi, notamment à Neuchâtel. Le bouillonnant Guillaume Farel va multiplier les provocations, allant jusqu’à écraser des hosties durant une messe ou pousser la population à détruire toutes les statues de la Collégiale. Alerté par les autorités neuchâteloises, Berne s’inquiète de ces troubles à l’ordre public. Alors que le grand canton n’organise de vote que lorsqu’il est sûr de l’emporter, Berne convoque en toute urgence une réunion des bourgeois de Neuchâtel. Le 23 octobre 1530, la ville se rallie à la Réforme, à 18 voix près.