Sujets :
- Émission entière56:08
- Michel Servet et Sebastien Castellion: les rebelles de la Réforme06:19
- Neuchâtel: les excès de Guillaume Farel et un vote très serré06:59
- Berne et Jura: disputes et divisions07:18
- Mercenaires: l’argument massue de Zwingli pour propager la Réforme06:32
- Les iconoclastes: les casseurs de la Réforme05:26
- Bâle: entre tolérance humaniste et fureur iconoclaste05:24
- Zurich: un homme et des saucisses09:14
- L’anabaptisme: une Réforme radicale08:08
- Fribourg: une résistance solitaire05:09
- La Réforme et l’ADN suisse12:47
- Genève: la Rome protestante09:40
- Le Valais: à deux doigts de la Réforme04:59
- Les bailliages communs: une expérience de coexistence unique en Europe06:36
- Vaud: une Réforme peu populaire09:31
Informations
En 1553, le médecin Michel Servet est condamné au bûcher pour hérésie par les autorités civiles et religieuses genevoises. Cette affaire pose la question des limites de la liberté de conscience, que l’on attribue généralement au protestantisme. Au XVIème siècle, "l’hérétique" est considéré par tous comme un malfaiteur social qu’il est légitime d’éliminer, et rares seront les intellectuels à s’élever contre cette manière de voir. A l’exception de Sébastien Castellion, qui s’opposera à Calvin, avec cette phrase devenue célèbre: "Tuer un homme, ce n’est pas défendre une doctrine, c’est tuer un homme".