Culte
Mercenaires: l’argument massue de Zwingli pour propager la Réforme
6 min. - le 29 octobre 2017
Sujets :
- Émission entière56:08
- Michel Servet et Sebastien Castellion: les rebelles de la Réforme06:19
- Neuchâtel: les excès de Guillaume Farel et un vote très serré06:59
- Berne et Jura: disputes et divisions07:18
- Mercenaires: l’argument massue de Zwingli pour propager la Réforme06:32
- Les iconoclastes: les casseurs de la Réforme05:26
- Bâle: entre tolérance humaniste et fureur iconoclaste05:24
- Zurich: un homme et des saucisses09:14
- L’anabaptisme: une Réforme radicale08:08
- Fribourg: une résistance solitaire05:09
- La Réforme et l’ADN suisse12:47
- Genève: la Rome protestante09:40
- Le Valais: à deux doigts de la Réforme04:59
- Les bailliages communs: une expérience de coexistence unique en Europe06:36
- Vaud: une Réforme peu populaire09:31
Informations
Avant la Réforme, un Suisse sur dix gagne sa vie comme mercenaire. Ulrich Zwingli, qui a assisté au carnage de la bataille de Marignan au cours de laquelle 10'000 de ses compatriotes sont massacrés, fait du renoncement au mercenariat un argument pour propager la Réforme. Zurich et Berne, qui peuvent compter sur d’autres revenus financiers, vont suivre le Réformateur. Moins riches, les cantons de Suisse centrale mais aussi Lucerne et Fribourg vont, eux, rester catholiques et continuer à envoyer des contingents en France et pour la garde pontificale.