Sujets :
- Émission entière56:08
- Michel Servet et Sebastien Castellion: les rebelles de la Réforme06:19
- Neuchâtel: les excès de Guillaume Farel et un vote très serré06:59
- Berne et Jura: disputes et divisions07:18
- Mercenaires: l’argument massue de Zwingli pour propager la Réforme06:32
- Les iconoclastes: les casseurs de la Réforme05:26
- Bâle: entre tolérance humaniste et fureur iconoclaste05:24
- Zurich: un homme et des saucisses09:14
- L’anabaptisme: une Réforme radicale08:08
- Fribourg: une résistance solitaire05:09
- La Réforme et l’ADN suisse12:47
- Genève: la Rome protestante09:40
- Le Valais: à deux doigts de la Réforme04:59
- Les bailliages communs: une expérience de coexistence unique en Europe06:36
- Vaud: une Réforme peu populaire09:31
Informations
Durant le XVIe siècle, la grande majorité de l’élite politique et économique valaisanne passe à la Réforme. Une partie d’entre elle a fait ses études dans les écoles de Thomas Platter, un humaniste haut-valaisan installé à Bâle et converti au protestantisme. Peu à peu pourtant, le pragmatisme et le calcul politique vont l’emporter sur le désir de nouveauté. A l’exemple de Michael Mageran. Ce commerçant, l’homme le plus du riche du Valais et responsable de la puissante communauté protestante de Loèche va renier sa foi pour accéder aux plus hautes charges du gouvernement valaisan.