Six heures - Neuf heures, le samedi

Trois infos de la semaine à retenir pour débattre devant la machine à café. Par Zoé Decker

Sʹil ne fallait retenir quʹun instant cette semaine sur La Première, cʹest celui-ci.

Notre documentaliste Véronique Raboud ouvre les tiroirs du passé pour une plongée au cœur de la société dʹhier. Le 5 octobre 1962, apparait sur les écrans de cinéma, pour la première fois James Bond. Pour cette occasion, Véronique Raboud a choisi de nous emmener dans lʹunivers de 007 avec une archive qui date de 1973.

Mise en lumière sur les réseaux sociaux par des milliers de photos remplies de bâtiments laissés à lʹabandon et dʹambiances post-apocalyptiques, lʹurbex (mot-valise pour exploration urbaine) étanche la soif dʹaventure et de découverte dʹune vaste communauté à travers le monde. En Suisse romande on trouve également des adeptes de ce hobby à mi-chemin entre Indiana Jones et Tomb Raider. Conquise depuis peu par lʹurbex, Vanessa raconte sa passion au micro de Théo Chavaillaz.

La crise sanitaire que lʹon vit semble avoir relégué la crise climatique au second plan. Pourtant, ces derniers jours, le sujet a refait son apparition: grève climatique, inscription de la protection du climat dans la Constitution du canton de Berne, en attendant une mobilisation annoncée par Extinction Rebellion à Zürich dès ce dimanche 3 octobre 2021. Alors quel est lʹétat actuel de la lutte climatique? La mobilisation a-t-elle souffert de la pandémie? Les procès climatiques qui se succèdent ont-ils également un impact? Eléments de réponse dans le reportage de 15 Minutes.

Rock, pop, jazz, chanson française, musique du monde. Les programmateurs et programmatrices de La 1ère choisissent chaque semaine un morceau à vous faire découvrir. Cʹest leur pépite du samedi. Aujourd'hui Bastien Arnold nous fait voyager avec un musicien qui aime les mélanges de style. Il s'appelle João Selva et présente "Navegar", un nouveau bijou de pop tropicale exubérante et une croisière musicale exaltante dont les pulsations nous invitent à Rio, au Nordeste brésilien, dans les Caraïbes, au Cap Vert ou en Angola.

Sous le radar de lʹactualité, une chronique qui met en lumière un sujet dont la presse nʹa pas parlé ou qui nʹa pas fait les gros titres. Simon Matthey-Doret nous parle des changements apportés par MétéoSuisse à son application mobile. En prenant en compte désormais ce que lʹon appelle la variabilité des modèles le service de la Confédération a décidé de nous montrer lʹincertitude.

Par Grégoire Perroud.

Cette jeune entrepreneuse dʹorigine belge a fondé, à Genève, le réseau GENUINE WOMEN qui a pour objectif dʹaider les femmes à soutenir leur projet entrepreneurial et développer leurs activités en tant quʹindépendantes. Un projet quʹEmilie Hawlena nʹaurait jamais imaginé il y a quelques années encore, elle qui avait débuté sa carrière professionnelle dans le secteur bancaire. Elle raconte son parcours à Karin Jorio.

Un quinquagénaire qui aime le heavy metal et se lave rarement: cette image de lʹoncle dans le premier roman de Rebecca Gisler serait trop réductrice. Par petites touches précises, lʹautrice décrit la vie dʹun personnage marginal et dʹune famille modeste à la fin des années 90. Un livre aussi original que maîtrisé, dont lʹécriture apparemment distanciée restitue à merveille notre "ultra-moderne solitude". Par Geneviève Bridel

Depuis quelques mois, les annonces s'enchaînent. Lucerne, Zürich ou Lausanne ont décidé de sʹattaquer à la viande dans les menus des cafétérias de leurs universités. Et si certains établissements diminuent lʹoffre, dʹautres bannissent complètement. Comme la ville de Berlin qui a complètement supprimé de ses menus de cantines scolaires, viandes et poissons. Une décision prise par les étudiants eux-mêmes, leurs maîtres-mots: durabilité, saisonnalité et bien-être animal. Alors que nous sommes de plus en plus sensibles au divers discours sanitaires, éthiques, écologiques qui nous conseillent de réduire notre consommation de viande, comment et pourquoi diminuer sa consommation de viande ? Doit-on la bannir de notre assiette ?
Avec Isabelle Raboud-Schüle, ethnologue, ancienne directrice du musée gruérien de Bulle et ancienne conservatrice à lʹAlimentarium de Vevey.

C'est un ragoût d'agneau en mode bénichon. Si le plat traditionnel est préparé de préférence au printemps avec des petits légumes nouveaux, navets en tête, cette version automnale fribourgeoise est réinterprétée avec du céleri-boule et des raisins secs gorgés de cognac. Une chronique de Pierre-Etienne Joye.
La recette du navarin d'agneau
Ingrédients pour 4 personnes
800 g dʹépaule dʹagneau, débitée en cube de 2 cm de côtés. Gardons les os pour confectionner le fond. 5 dl de vin rouge. 2 carottes, 1 céleri pomme, 1 blanc de poireau, 3 gousses dʹail, 1 branche de thym, 50 g de gros raisins secs blancs à faire tremper dans du cognac quelques heures préalablement, huile dʹarachide, farine, muscade ou du macis, 1 mini bâton de cannelle, sel, poivre et vin cuit.
Procédé
Mettre les os badigeonnés d'huile sur une plaque à gâteau et faire griller au four chauffé au maximum pendant 30 minutes. Les placer dans une grande casserole, mettre de lʹeau à hauteur, ainsi que 2 carottes, quelques branches de céleri, 3 gousses dʹail et 1 gros oignon coupé en gros morceau. Ajouter 1 cuillère à soupe de concentré de tomate et cuire pendant 3 heures. Le jus doit réduire de moitié. Filtrer. Rissoler les morceaux de viande dans une poêle brûlante et huilée. Saler, poivrer, singer avec un nuage de farine, et déglacer avec 2 cuillères à soupe de vin cuit. Ajouter le vin rouge. Placer dans une cocotte avec lʹail, la cannelle et un peu de muscade. Allonger avec le fond dʹagneau. Laisser mijoter pendant trois quarts dʹheure. Incorporer les légumes coupés en macédoine (dés de 5mm environ). Poursuivre la cuisson pendant une bonne heure et ajouter les raisins égouttés. Le ragoût est cuit quand les morceaux sont très tendres et les grains de raisins tout ronds et tout gonflés.

Cette semaine, Antoine Droux décortique le méga-tube de Nirvana "Smells Like Teen Spirit", sortie à lʹautomne 1991 sur lʹalbum "Nervermind". Une chanson qui, malgré ses trente ans et la dissolution du groupe en 1994, électrise toujours autant: elle a été écoutée des milliards de fois en ligne grâce à des plateformes comme YouTube et Spotify.

Simple dystopie effrayante ou exploration sociologique dʹune population exclusivement féminine qui ne compte plus quʹun seul homme? Pascal Bernheim s'interroge…

Laurent Dormond nous emmène à la Tour-de-Peilz (VD), à la rencontre de Nathalie Dubath, animatrice pour la Fondation Théodora.