Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- "Médée/Fukushima" à l'ArsenicAvec "Médée/Fukushima", Fabrice Gorgerat donne un corps et un visage à la catastrophe invisible. Tout commence par une docte conférence sur la contamination symbolique d’un tel accident nucléaire et se poursuit avec des performances qui proposent des images fortes de corps meurtris, en lien avec l’angoisse des victimes. Puissant. "Médée/Fukushima" est à découvrir à l’Arsenic à Lausanne, jusqu’au 24 mars 2013. Par Marie-Pierre Genecand.
- "D'un retournement l'autre" de Frédéric LordonEconomiste et directeur au CNRS, Frédéric Lordon est connu pour ses essais critiques sur la mondialisation financière. Pour "D'un retournement l'autre", l'auteur choisit la forme inattendue et particulière de l'alexandrin pour raconter la déconfiture d'un système économique; le nôtre! Entre comédie et tragédie, on rit jaune de voir de célèbres représentants de notre élite affolés par l'interminable maelström qu'ils ont provoqué, pris au piège de la crise de la finance, le sauvetage public, l'explosion de la dette, la rigueur hystérique. Rencontre avec Vincent Bonillo, metteur en scène. A voir à la Grange de Dorigny jusqu’au 23 mars.
- Femme reporter de guerre: un autre regard?La 4e édition du festival de films de femmes, à suivre du 20 au 24 mars 2013 à la Maison des arts du Grütli à Genève, monte au front en compagnie des femmes reporters de guerre. En quoi leurs pratiques et leurs regards sont-ils différents de ceux de leurs collègues masculins?Parmi les invitées, l'italienne Giuliana Sgrega, kidnappée à Bagdad en 2005. Lors de sa libération, la voiture diplomatique qui l'amenait à l'aéroport a été attaquée par l'armée américaine. Un officiel a été tué et elle-même blessée. Un entretien de Nicole Duparc.
- Prédire le futur, exercice impossibleRégulièrement, la presse rassemble un panel d'experts et tente de prédire l'avenir. Le "L.A. Times" a republié le monde de 2013 imaginé en 1988. "Le Temps" du 18 mars dépeint 2028. Deux exercices à la fois complètement différents et parfaitement similaires: on ne peut que se tromper en projetant le futur. Le commentaire de Mathieu Chevrier.
- Jérôme Meizoz, une mémoire valaisanne (2/5)Langue maternelle et monde ouvrier.En descendant la rue du Grand-Pont, vendredi jour de marché, Meizoz se remémore un choc linguistique qui a déclenché l’écriture de son premier récit « Morts ou vif » (Zoé, 1999): une conversation en patois dans un hameau d’Évolène, réminiscence si forte de la langue de sa mère, en lien ou en opposition, les valeurs n’étant pas les mêmes, avec la tradition syndicaliste de son grand-père, Paul Meizoz. Dans "Jours rouges" (En-bas, 2004), cette figure de l’aïeul ramène aux luttes sociales des années trente dans un Valais encore catholique et conservateur.Avec Jérôme Meizoz au marché de la Vieille-Ville (Sion, 8 mars 2013) avec un extrait du spectacle tiré de "Jours rouges" par la Compagnie Marin, Christophe Fellay et le comédien Jacques Roman ("Imaginaires" Espace 2, 15 février 2004) Par Christian Ciocca et Marc Frochaux