Manifestation de Gilets jaunes à la Place des Nations, devant l'entrée principale du siège de l'ONU à Genève, le 31 août 2019. Le mouchoir ensanglanté symbolise les 24 personnes ayant perdu un oeil depuis le début des manifestations en 2018. La plupart des blessures graves causées aux manifestants (main arrachée, oeil crevé, etc.) sont attribuables à l'utilisation par les forces de l'ordre de lanceurs de balle de défense ("flash-ball") et grenades de désencerclement. Ces armes sont par ailleurs interdites dans le reste de l'Europe. [KEYSTONE - Salvatore Di Nolfi]

L'alerte démocratique a-t-elle sonné? (1/5)

Histoire Vivante vous propose cette semaine de questionner nos démocraties. Après la répression policière des manifestations des gilets jaunes, la France avait été déclassée au rang des démocraties et aujourd’hui, dans le contexte sanitaire, on accuse les gouvernements, mais aussi les manifestants, d’être anti-démocratiques. Tour d’horizon de la situation avec nos invités en Suisse et en France au micro de Francine Del Coso, journaliste et réalisatrice.

Pour commencer ce questionnement sur nos démocraties, rencontre avec Pierre Rosanvallon, historien, sociologue et professeur au Collège de France, titulaire de la chaire d'Histoire moderne et contemporaine du politique. Auteur de plusieurs ouvrages sur la question dont "Les Epreuves de la vie2, Seuil, 2021, "Le siècle du populisme", Seuil, 2020, "Le fond de l’air est jaune", Collectif, 2019, Le Seuil, "Le Parlement des invisibles: Raconter la vie", Le Seuil, 2014.

Dimanche 31 octobre à 20h55 sur RTS Deux, vous pourrez voir "Un pays qui se tient sage", un documentaire de David Dufresne (France, 2020). A voir également dès à présent en cliquant sur le lien ci-contre.

Photo: manifestation de Gilets jaunes à la Place des Nations, devant l'entrée principale du siège de l'ONU à Genève, le 31 août 2019. Le mouchoir ensanglanté symbolise les 24 personnes ayant perdu un oeil depuis le début des manifestations en 2018. La plupart des dizaines de blessures graves causées aux manifestants (main arrachée, oeil crevé, etc.) sont attribuables à l'utilisation par les forces de l'ordre de lanceurs de balle de défense ("flash-ball") et de grenades de désencerclement. Ces armes sont par ailleurs interdites dans le reste de l'Europe. (© Salvatore Di Nolfi/Keystone)
L'alerte démocratique a-t-elle sonné? (1/5)