L'angoisse de la mémoire qui flanche. [Fotolia - snaptitude]

Ma mémoire, c'est moi!

Scribe de nos faits, gestes et émotions, garante du temps qui passe et totalement subjective, notre mémoire forge peu à peu notre identité. Aussi, quand elle vient à défaillir, c’est la panique. On peut s’entraîner avec des techniques idoines comme le font certains "athlètes de la mémoire", mais bien souvent on s’en plaint car la mémoire connaît des bugs, des absences, des trous. Est-ce un trouble passager lié au stress, à la dépression? Est-ce le vieillissement normal? Ou un signe avant-coureur de démence? Dans une société où la performance cognitive est constamment évaluée, la mémoire fragile et malléable interroge notre rapport à l’identité et notre lien aux autres.
Deux invités réagissent à des extraits de reportages diffusés durant la semaine:

Anne-Claude Juillerat, Dre en psychologie avec une spécialisation en neuropsychologie, chargée de cours à l'université de Genève (dans le domaine du vieillissement cérébral), responsable de la consultation "Vieillir et bien vivre" à Cité générations et présidente de l'association VIVA - Valoriser et intégrer pour vieillir autrement.

Professeur Armin von Gunten, Chef du Service universitaire de psychiatrie de l’âge avancé du CHUV.
Ma mémoire, c'est moi!