On en parle

En temps normal, la production globale d’un kilo d’abricots génère 260 g de CO2 (irrigation, récolte, emballage). Un bilan qui s’alourdit fortement en cas de gelées printanières mettant en péril la floraison des abricotiers. Pour protéger ces derniers, les arboriculteurs valaisans ont allumé, durant la nuit du 28 avril 2016, d’énormes bougies de paraffine au pied des arbres. Pourtant, un écobilan commandé en 2013 par le canton du Valais à la société spécialisée Quantis, publié aujourd’hui par On en parle, montre que cette méthode triple le bilan CO2, passant ainsi à 780 g de CO2 par kg d’abricots. A titre comparatif, l’importation d’abricots d’Espagne génère 430 g de CO2 par kg. D’autres méthodes moins polluantes que les bougies de paraffine existent pourtant, comme l’aspersion d’eau ou le chauffage au gaz propane. Explications de Denis Bochatay, spécialiste en écobilans de Quantis, et réaction de Jacques Rossier, chef de l’Office valaisan de l’arboriculture, au micro d’Yves-Alain Cornu.

Discipline américaine née en 1930, tombée dans l’oubli pendant des années, le Roller Derby refait surface depuis les années 2000 et remporte un succès grandissant aux USA et depuis peu en Suisse. Les "Rolling Furies" de Lausanne sont une vingtaine de filles d’horizons divers juchées sur des quads. La présidente Cassandra alias "Fracassie" se confie au micro de Pauline Vrolixs lors d’un entrainement dans la salle de sport du Collège de l’Elysée à Lausanne. Une tendance analysée par Florys Castan-Vicente, historienne du sport, doctorante à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne au Centre d’histoire sociale du XXème siècle, elle-même joueuse de Roller Derby.