Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- Peter Stamm dans "La tête à l’envers"L'écrivain est l'invité, ce samedi 1er novembre 2014 à 12h, de "La tête à l'envers".
Traduit en 36 langues, Peter Stamm est l'auteur suisse le plus lu dans le monde. Dans "Tous les jours sont des nuits", son dernier roman paru en automne 2014 chez Christian Bourgois Editeur, il promène ses personnages entre Zurich et l’Engadine. Marlène Métrailler l'a rencontré chez lui à Winterthour. - Portrait de Lorin MaazelLe 13 juillet 2014 disparaissait, à l'âge de 84 ans, Lorin Maazel, l'un des chefs les plus controversés de sa génération. Né à Neuilly-sur-Seine, fils d'émigrés russes établis à Los Angeles, il passe pour enfant prodige puisqu'il débute comme chef à... sept ans, se voit octroyer, à onze ans, un concert par Toscanini puis, dès l'âge de quinze ans, devient assistant puis chef de l'Orchestre de Pittsburgh. Entre 1951 et 1956, il dirige à Tanglewood, Catania, Vienne et Berlin puis assumera nombre de directions artistiques dont celle du New York Philharmonic entre 2002 et 2009.
Chronique de Paul-André Demierre. - Réouverture du Musée d’Ethnographie de GenèveLe nouveau MEG est inauguré ce 31 octobre 2014. La nouvelle structure, construction résolument novatrice des architectes Graber & Pulver de Zurich, est repérable par son toit métallique brillant percé de losanges. La conception architecturale est à la fois singulière et discrète car la plus grande partie du bâtiment est sous-terraine.
Rencontre avec Boris Wastiau, directeur du MEG. - Ai Weiwei, sulfureux artivisteOn le dit dissident, artiste Facebook, performeur. L’artiste chinois est devenu grâce à son combat politique une star de l’art. Cela peut paraître contradictoire, mais pas pour Ai Weiwei. Son arme ? L’utilisation d’Internet et des réseaux sociaux. Et surtout l’humour noir contre le régime rouge chinois. Et des doigts d’honneur qu’il distribue avec générosité dans ses œuvres.
- Alexandre Yersin, un ours savant (5/5)Il y a 150 ans, naissait à La Vaux près d’Aubonne le descendant par sa mère de réfugiés huguenots et par son père… un scientifique né.
Yersin découvrit le bacille de la peste lors d’une grave épidémie à Hong Kong en juin 1894. Pourtant, préoccupé par d’autres objectifs et hostile à toute publicité, le biologiste suisse ne profita guère de cette avancée majeure. Sans doute sa timidité misanthropique y fut pour quelque chose.