Le Journal du matin
Les Américains sont déçus du soutien de la Suisse au statut d'Etat observateur de la Palestine à l'ONU. Mais pas de quoi endommager durablement les relations entre Berne et Washington, assombries par les différends fiscaux. Donald Beyer est ambassadeur des Etats-Unis en Suisse. Cela fait quatre ans qu'il est en poste à Berne. Et l'ambassadeur ne le cache pas: la décision du Conseil fédéral de soutenir la résolution sur la Palestine à l'ONU a déplu à l'administration Obama. Son interview.
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par David Racana.
- Revue de pressePar Patrick Le Fort.
- Le bulletin d'avalanches nouveau est arrivéFini le traditionnel bulletin d'avalanches que l'on écoute en appelant le 187: avec l'arrivée de la neige, la prévention des avalanches va vivre en Suisse, une petite révolution. Depuis mercredi, il n'y a plus qu'un bulletin pour tout le pays. Sa forme et son mode de diffusion ont les chemins de la modernité. Invité: Pierre Matthey, vice-président de l'Association suisse des guides de montagne et porte-parole des guides valaisans.
- 10e journée internationale des villes contre la peine de mortC'est ce vendredi 30 novembre qu'a lieu pour la dixième année consécutive, la journée "Villes pour la vie - Villes contre la peine de mort". Cette journée est devenue un rendez-vous international. Par Pierre-Yves Moret.
- Affaire Nutella: et si c’était notre vision de la nourriture qui était mauvaise pour la santé?En France, la proposition d’augmenter la taxe sur l’huile de palme a été surnommée l’amendement Nutella. La pâte à tartiner italienne qui doit justement sa consistance à l’huile de palme est souvent décrite comme l’exemple même de l’aliment malsain, qui n’aurait que des inconvénients pour la santé. Or, aucun aliment ou composé alimentaire n’est complètement bon ou mauvais pour la santé. D’où nous vient cette vision manichéenne de la nourriture? Invités: Jean-Michel Lecerf, médecin-chef du Service de nutrition à l’Institut Pasteur de Lille et Matthieu Duboys de Labarre, sociologue de l’alimentation au Centre Emile Durkheim.
- Presse alémaniquePar Maurice Doucas.
- UMP: les Français se régalent!Un commentaire de Mehmet Gultas. Le débat continue sur http://signature.rts.ch/.
- Stephan Eicher, les références musicales du jour"Je reviendrai à Montréal", Robert Charlebois "Week-end à Rome", Etienne Daho
- Journal de 07hPrésenté par Didier Duployer.
- Les mystères du PalaisNe dit-on pas que l'objectif de tout journaliste politique est de faire "tomber un élu"? Quand Pirmin Bischof entre en trombe dans la salle des Pas perdus du Conseil des Etats, il ne sait pas encore ce qui va lui arriver. Par Thibaut Schaller.
- Conséquences de l'accès de la Palestine au statut d'Etat observateur de l'ONUC’est historique: la Palestine est désormais un Etat observateur non membre à l’ONU. Ce nouveau statut est certes symbolique, mais lui permet de s’élever sur la scène internationale. 138 pays ont approuvé la demande de Mahmoud Abbas, neuf ont voté contre et 41 se sont abstenus. A Ramallah, les Palestiniens ont accueilli ce vote par des acclamations, des tirs en l'air et des scènes de liesse populaire. Qu’engendre ce nouveau statut? Par Céline Tzaud.
- Palestine à l'ONU: quel avenir pour les relations entre la Suisse et les Etats-Unis?Les Américains sont déçus du soutien de la Suisse au statut d'Etat observateur de la Palestine à l'ONU. Mais pas de quoi endommager durablement les relations entre Berne et Washington, assombries par les différends fiscaux. Donald Beyer est ambassadeur des Etats-Unis en Suisse. Cela fait quatre ans qu'il est en poste à Berne. Et l'ambassadeur ne le cache pas: la décision du Conseil fédéral de soutenir la résolution sur la Palestine à l'ONU a déplu à l'administration Obama. Son interview.
- Des chefs d'Etat exhumés pour déterminer les causes de leur mortLa Palestine est à la Une de l'actualité cette semaine, avec la reconnaissance de son statut d'observateur aux Nations unies, mais également à cause de l'exhumation du corps de son ancien leader, Yasser Arafat, pour tenter de déterminer les causes de sa mort en 2004. Passé Présent revient sur trois précédentes exhumations de dépouilles de chefs d'Etat. Par Pierre Bavaud.
- Andreas Koopmann, ancien directeur de BobstLa santé de l'économie suisse est insolente. Rien ne semble l'atteindre, alors qu'une bonne partie de l'Europe est plongée dans la récession et que les perspectives de l'OCDE pour 2013 ne sont pas franchement réjouissantes. Quelles sont les raisons de ce succès? Andreas Koopmann est président du conseil d'administration du groupe industriel Georg Fischer, basé à Schaffhouse, présent dans 30 pays et qui emploie environ 14'000 personnes dans le monde. Il est également vice-président du conseil d'administration de Nestlé, membre du conseil d'administration du Crédit Suisse et bien connu en Suisse romande en tant qu'ancien directeur du groupe Bobst.
- Les marchés européens clôturent en hausseJeudi, les places financières européennes ont clôturé à la hausse grâce à de bons chiffres économiques et à un certain optimisme sur le règlement de la falaise fiscale aux Etats-Unis. L'interview de Serge Ledermann, directeur des investissements chez Retraites Populaires.
- Journal de 08h00Présenté par Frédéric Filippin.
- Les jeux vidéo, c'est de la culture?Les jeux vidéo sont-ils des vecteurs de culture où simplement des produits à déposer sous le sapin? Pour Pro Helvetia, la réponse ne fait pas l'ombre d'un doute. Le "gaming", comme on dit dans le milieu, est une culture à soutenir et à développer. Pendant deux ans et demi, c'est les finances de la Confédération qui ont été allouées au programme GameCulture, "un succès", nous dit le site internet dédié. La scène suisse se serait donc développée tout en s'échappant des griffes des blockbusters américains et japonais. Le jeu vidéo suisse du futur, avec une identité propre, est peut-être né de cette opération. Mais n'est-on pas là, sous prétexte de culture, en train d'allouer des sommes culturelles à ce qui est considéré par certains comme du développement économique? N'est-on pas ne train de se tromper de cible? Les jeux vidéo méritent-ils autant de soutien public que le théâtre ou le cinéma?