Le Journal du matin

Présenté par Sandra Viscardi.

Par Ariane Hasler.

Boire un café revient en moyenne à 3 francs 92 dans toute la Suisse. Ce prix a tendance à augmenter chaque année. Et il coûte plus cher en général Outre-Sarine qu'en Suisse romande. Tout récemment, un cafetier zurichois a décidé de s'inscrire à contre-courant. Il a même déclenché une petite fronde en décidant de baisser les prix. Reportage à Zurich de Rouven Gueissaz. Invité: Frédéric Haenni, président de Gastrovaud.

Les relations se tendent à nouveau entre Pékin et le Vatican. Pékin a nommé un évêque sans l’accord de Rome, alors qu’un autre évêque, reconnu par le Vatican, a créé un véritable séisme et a ensuite disparu de la circulation. Par Pierre-Yves Moret.

Par Michel Eymann.

Google mène une expérience dans la ville de Kansas au centre des Etats-Unis. Le géant du web installe gratuitement des fibres internet nouvelle génération. Mais derrière l'expérience grandeur nature et les avantages concrets de ce "nouvel Internet", il y a aussi le risque de voir un acteur privé s'immiscer encore un peu plus dans le domaine public. Invité: Stéphane Koch, spécialiste en matières numériques, membre du comité suisse de Reporters Sans Frontières.

Patrick Bruel, "Place des grands hommes" Armando Manzanero, "Voy a apagar la luz" Francis Cabrel, "Corrida"

Présenté par Valérie Droux.

Les déboires judiciaires de Crédit Suisse en Allemagne pourraient bien compliquer encore la finalisation de l'accord fiscal entre Berne et Berlin. Cet accord doit encore être ratifié par la chambre des Länder où il est toujours combattu par la gauche majoritaire. Du coup, les perquisitions pour soupçons de fraude fiscale menées outre-Rhin contre des clients allemands de Crédit Suisse tombent au plus mauvais moment, de quoi inquiéter les parlementaires suisses. Les explications de Christian Favre.

Qu’ils s’appellent "capricorne asiatique", "cynips du châtaigner" ou encore "pyrale du buis", tous ces insectes sont à classer dans la catégorie envahissants et ravageurs, et représentent une grave menace dans nos contrées. Ils ont tous été importés dans des plantes, des poteries ou dans le bois d’emballage. Marc Kenis les connait bien. Cet entomologiste du CABI à Delémont étudie les moyens de les combattre de manière naturelle, grâce notamment à des parasites. La dernière menace en vue est le frelon asiatique. Il est attendu en Suisse d’ici quelques années. Particulièrement vorace, il se nourrit majoritairement d’abeilles. L'interview de Marc Kenis.

En vingt ans, l’offre des festivals est devenue pléthorique. Elle reflète une nouvelle façon de pratiquer la culture. A quelques jours de l’ouverture du Paléo, Mutations décrypte les habitudes de l’homo festivalus. Avec Emmanuel Negrier, directeur de recherche au CNRS à l'Université de Montpellier.

Un commentaire de Rouven Gueissaz. Le débat continue sur http://signature.rts.ch/.

Compliquées, parfois orageuses, les relations entre la Suisse et l’Union européenne sont actuellement marquées par un agacement réciproque. Des articles récents dans la presse font état d’une dégradation des rapports entre Berne et Bruxelles. Alors, la Suisse est-elle réellement sous pression? A-t-elle vraiment une image détériorée à Bruxelles? Sa prospérité économique ferait-elle des jaloux? Comment aplanir les différents contentieux? Roberto Balzaretti est le nouvel ambassadeur de Suisse auprès de l’Union européenne. Il a présenté mercredi ses lettres de créance à Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen. Il le fera ce jeudi auprès de José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne.

Présenté par Simon Corthay.

Dix mille noms de collaborateurs de banques suisses auraient été transmis aux autorités américaines, selon un avocat genevois. Les établissements helvétiques, avec l'aval du Conseil fédéral, coopèrent pleinement avec le fisc américain. Ils souhaitent s'attirer les bonnes grâces de Washington et signer un accord global concernant les onze banques soupçonnées aux Etats-Unis d’encouragement à la fraude fiscale. De nombreux employés de banque se sentent lâchés par Berne et par leur employeur. Certains ont vu leur nom transmis outre-Atlantique, alors qu'ils jurent n'avoir aucun contact avec de la clientèle américaine. Les collaborateurs de banques helvétiques sont-ils trahis? La raison d'Etat justifie-t-elle ce traitement? Méritent-ils en fait leur sort?