Le Journal du matin

L’idée d’une taxe Tobin revient à l’agenda des ministres européens ce mardi. Six pays dont Berlin et Paris veulent l’instaurer. La Suisse doit-elle suivre? Taxer les transactions financières: né au milieu du 20e siècle, le principe s'est popularisé dans les années 90, sous l'appellation "taxe Tobin". Débattu, puis abandonné au G20, le serpent de mer ressort la tête du côté de Bruxelles, ce mardi. Six pays européens ont déjà manifesté leur volonté d'instaurer ce type de taxe. Objectif: stabiliser les marchés, constituer un budget séparé pour les pays de la zone euro et travailler une sortie de crise basée sur des recettes nouvelles. Parmi eux, la France et l'Allemagne. Dans le camp des contre, l'Angleterre et sa place financière londonienne. Il suffirait de trois pays supplémentaires pour que les volontaires de la zone euro se lancent dans l'aventure. Mais la taxe Tobin est-elle viable? Et si neuf pays s'engagent dans la voie de cette taxe Tobin européenne, le Suisse doit-elle suivre ce mouvement?