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Une offre d'emploi dévoile le départ du secrétaire d'Etat Dell'Ambrogio

Mauro Dell'Ambrogio, secrétaire d'Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Une offre d'emploi dévoile le départ du secrétaire d'Etat Mauro Dell'Ambrogio / Forum / 3 min. / le 15 février 2018
La Confédération met au concours le poste de secrétaire d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI). L'annonce révèle le départ de Mauro Dell'Ambrogio, comme l'a constaté la RTS.

L’annonce a été publiée discrètement sur le portail de recherche d’emplois de l’administration suisse. C'est donc en catimini que l'on apprend que l’actuel secrétaire d’Etat, le Tessinois Mauro Dell’Ambrogio, va quitter son poste.

Ce haut fonctionnaire nommé en 2012 est proche de la retraite et il quittera ses fonctions au mois de novembre 2018. Le Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR), auquel est rattaché ce secrétariat d’Etat, l’a confirmé à la RTS.

Reste que le fait de publier une annonce avant d'officialiser le départ de la personne qui occupe le poste en question est loin de faire l'unanimité. "Cela manque cruellement de sensibilité", confie ainsi une personne proche du Conseil fédéral.

L'offre d'emploi sur le site de la Confédération. [DR]

Le recrutement sera complexe

Un porte-parole des services de Johann Schneider-Ammann explique que cette procédure est tout à fait normale. Le secrétaire général du département de l’Economie ajoute que trouver la bonne personne prendra du temps. Il fallait donc, selon lui, publier l’annonce le plus tôt possible.

Le successeur de Mauro Dell’Ambrogio devra connaître et maîtriser les enjeux liés à l’univers du numérique, de la robotisation et de l’intelligence artificielle. Il s'agit d'une compétence qui n’était pas exigée il y a six ans, lors de la nomination de Mauro Dell’Ambrogio. La révolution digitale n’en était qu’à ses débuts.

Une autre qualité requise, selon le secrétaire général, est le réseau: le plus de contacts possible avec des personnes influentes dans les hautes écoles, dans les cantons, les milieux de l’industrie et ceux de l’innovation.

Pietro Bugnon/oang

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