Pour la première fois de son histoire, Neuchâtel n'a pas de cadre financier arrêté pour l'an prochain. Cette situation n'autorise pas, aux yeux des responsables libéraux-radicaux, de contourner le blocage et d'adapter la loi à sa convenance.
Le PLR annonce qu'il combattra les propositions socialistes qualifiée de "projet abracadabrant et de porte ouverte à toutes sortes de dérapages." Le PS a suggéré d'augmenter le seuil à partir duquel un déficit budgétaire nécessite de récolter une majorité qualifiée au Parlement cantonal.
>> Lire à ce sujet : Propositions du PS neuchâtelois pour contrer l'absence d'un budget 2018
Menace de référendum
Le PLR prévient qu'il n'hésitera pas à recourir au référendum pour contrer la gauche, qui majoritaire d'une voix au Parlement pourrait faire passer son projet en plénum fin janvier. L'affrontement gauche-droite se durcit et l'époque des larges alliances PLR-PS est révolue.
Il est peu probable qu'un nouveau budget soit présenté au début 2018. Le ministre socialiste des Finances Laurent Kurth affirme que le Conseil d'Etat n'entend pas remettre un projet sur la table.
Roger Guignard/lgr