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Toys 'R' Us se met en procédure de faillite aux Etats-Unis

L'enseigne Toys R Us à Times Square à New York. [AP/Keystone - Mary Altaffer]
Toys 'R' Us se met en procédure de faillite aux Etats-Unis / Le 12h30 / 1 min. / le 19 septembre 2017
Toys 'R' Us, la première enseigne américaine de jouets, s'est placée lundi soir sous la protection de ses créanciers tout en disant être en mesure de poursuivre ses activités. L'avenir des dix magasins en Suisse est incertain.

Ce placement sous la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, l'équivalent d'une procédure de sauvegarde, est le plus important jamais effectué par un distributeur spécialisé.

Il intervient alors que Toys 'R' Us, ses 1600 magasins et 64'000 employés lancent les préparatifs de la saison de Noël, période cruciale pour le groupe.

Les Etats-Unis et le Canada seuls concernés

Dans son communiqué, Toys 'R' Us précise que sa filiale canadienne se placera également sous la protection de ses créanciers selon la procédure locale. Les opérations du groupe hors des Etats-Unis et du Canada ne sont pas concernées.

Pendant la procédure, les magasins Toys 'R' Us et Babies 'R' Us ainsi que les sites de commerce en ligne continuent de fonctionner normalement, ajoute-t-il.

En Suisse, la marque dispose de dix magasins, dont un à Ecublens (VD) pour la Suisse romande.

reuters/jc

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Des détaillants en difficulté

Avec des actifs estimés à 6,9 milliards de dollars, la procédure de mise en faillite de Toys 'R' Us est la deuxième plus importante dans le secteur du commerce de détail aux Etats-Unis après celle en 2002 du distributeur généraliste Kmart, dont les actifs se montaient à 14,6 milliards de dollars, selon la firme de recherche Bankruptcydata.com.

Plus d'une dizaine de détaillants ont déposé le bilan cette année aux Etats-Unis, comme la chaîne de parfumerie Perfumania et les enseignes de vêtements rue21, Gymboree ou BCBG Max Azria Global.

Des groupes de grands magasins comme Macy's et Sears Holding ont fermé des centaines de sites pour répondre aux bas prix des hypermarchés Wal-Mart ou à la concurrence d'Amazon.com, qui s'est en outre lancé dans la distribution physique avec le rachat de la chaîne de supermarchés Whole Foods Markets.