L'Everest suisse!

Une équipe d'alpinistes suisses a ouvert le chemin de l'Everest.
  • Alpinisme
  • Vidéo 15 min.

16 octobre 1963

Domaine public

En 1952, une année avant l'exploit de Edmund Hillary et de son ami le sherpa Tensing Norgay qui furent les premiers hommes à gravir le sommet de l'Everest, une équipe d'alpinistes suisses tente sa chance et réussit à ouvrir une voie sur le toit du monde. Dix après après leur tentative dans l'Himalaya, l'émission Domaine public les a retrouvés pour une longue interview.

Dans ce document apparaissent respectivement René Dittert, chef technique de l'expédition, Jean-Jacques Aspert, Ernest Hofstetter, responsable du matériel, Léon Flory, Raymond Lambert et le docteur Edouard Wyss-Dunant. L'expédition était soutenue par la Fondation Suisse pour les Recherches Alpines, et n'avait pas le caractère nationaliste des expéditions françaises, allemandes ou britanniques. Un groupe d'études de l'Université de Genève complétaient le cercle des participants: on y retrouve ainsi Augustin Lombard, géologue, l'ethnologue Marguerite Lobsiger et le botaniste Albert Zimmermann.

L'expédition se terminera sur un échec: le sommet ne fut pas atteint, mais de justesse. Mais l'équipe avait ouvert une nouvelle voie, dont John Hunt, Edmund Hillary et Tensing Norgay allait profiter une année plus tard.

Déçu par cet échec, le guide Raymond Lambert repartit à l'assaut en octobre de la même année, mais dut à nouveau renoncer avant le sommet.

C'est une page peu connue de l'histoire de l'alpinisme qui est ainsi présentée dans ce document.

Accompagné de son ami, le sherpa Tensing Norgay (décédé en 1986), Edmund Hillary fut le premier homme à atteindre, le 29 mai 1953, le toit du monde (8848 mètres) dans la chaîne de l'Himalaya. Le succès de l'expédition pour la conquête de l'Everest avait été annoncé publiquement le 2 juin, jour du couronnement de la Reine Elizabeth II d'Angleterre.

Hillary et Norgay faisaient partie d'une expédition dirigée par un colonel britannique John Hunt qui avait installé neuf camps d'altitude, contre quatre aujourd'hui, et trois cent cinquante porteurs avaient apporté dix tonnes de matériel au camp de base.