Lénine, partie 1

Lénine: le chemin jusqu'à la Révolution d'Octobre. [DR]
  • Histoire
  • Vidéo 28 min.

11 février 1980

Portraits de révolutionnaires

Première partie du portrait de Lénine par Henri Guillemin. De son vrai nom Vladimir Ilitch Oulianov, le révolutionnaire russe est d'abord un jeune homme marqué par la mort de son frère.


Henri Guillemin est né le 19 mars 1903 à Mâcon. Il fréquente l'Ecole normale supérieure et obtient une agrégation en lettres en 1972. Professeur dans plusieurs universités françaises, il est contraint de quitter Bordeaux en 1942 pour se réfugier en Suisse. Il entretient des liens privilégiés avec Neuchâtel où il passe de nombreux hivers ainsi que la fin de sa vie.

En 1945, Henri Guillemin devient conseiller culturel auprès de l'ambassade de France à Berne, puis, de 1963 à 1973, professeur à l'Université de Genève. Il s'éteint le 4 mai 1992 à Neuchâtel.

Spécialiste du XIXe siècle, il a été tout à la fois historien, critique littéraire et écrivain prolifique. Il était surtout un iconoclaste en quête de vérité et il a terni quelques mythes avec ses révélations sur Alfred de Vigny et Napoléon. Mais il a aussi souvent réhabilité des méconnus, comme Jean-Jacques Rousseau ou Emile Zola.

Cet intellectuel non-conformiste a parfois dérangé. Par exemple, un de ses livres, L'Affaire Jésus, fait implicitement référence à l'affaire Dreyfus. Henri Guillemin a suscité autant l'admiration que la critique féroce. Il a ainsi été banni des télévisions française et belge. Cet ostracisme a fait le bonheur des téléspectateurs de Suisse romande qui ont pu profiter de ses talents de conteur entre 1958 et 1973.

Avec Les Dossiers de l'Histoire, l'historien passionné a dévoilé les coulisses de l'histoire et a tenu en haleine son public. Il a ainsi rendu accessible à un grand nombre des questions historiques de première importance.

Henri Guillemin a aussi fait découvrir aux télespectateurs la biographie de grands auteurs comme Arthur Rimbaud ou Emile Zola et ses émissions font sans nul doute partie de la mémoire collective des téléspectateurs de la TSR.