La bonne affaire
Autrefois la course aux achats, c'était lors de la période des soldes. Deux fois l'an, à l'été et à l'hiver, on s'arrachait alors la bonne affaire, à prix cassés et on oubliait les sages préceptes de gestion de son budget. C'est du moins ce que décrit Georges Hardy dans un commentaire sexiste à souhait.
La consommation de masse
Avec les années de prospérité, le niveau de vie s'accroît en Suisse, la consommation devient véritablement "fabuleuse". En 1970, Temps présent enquête sur cette Suisse en tête du peloton des fortunés. Des hypermarchés fleurissent à la périphérie des villes dont les vastes parkings accueillent le client automobiliste. L'heure est à la consommation de masse.
Entrer dans un grand magasin au siècle de la prospérité est une aventure.
Les méthodes de vente s'américanisent dans les grands magasins helvétiques. Publicité, gadget, dramatisation des produits, décorations, animations..., le but du commerçant est d'attirer la clientèle qui finira par acheter ce dont elle n'a pas besoin.
Poussés à l'achat
Acheter, c'est du sérieux! Apprendre les bases du commerce passe par des jetons et des billets, une vendeuse et un caissier. "Je joue au magasin", qui n'a pas débuté ainsi son apprentissage du calcul... et peut-être également celui de la consommation?
La publicité au service du rêve et du commerce! En 1967 déjà, Continents sans visa analyse l'influence de la pub sur le consommateur et plus largement sur nos vies.
On ne consomme plus pour vivre, on vit pour consommer.
Même la musique est mise à contribution pour créer une ambiance propice aux achats dans les boutiques et les grands magasins. En 1978, Temps présent vous explique comment est conçue la musique fonctionnelle qui stimulera vos dépenses.
Aujourd'hui, une nouvelle incitation à consommer n'a pas pu vous échapper si vous vivez... en Suisse: voici Black Friday avec son cortège d'offres et de promotions.
Marielle Rezzonico pour les archives de la RTS