A Lausanne comme ailleurs la fête continue, l’alcool irrigue les nuits festives. Dans ce flot se retrouvent forcément des personnes à la dérive. Le week-end, on se lâche jusqu’au coma éthylique. Il faut un ami, une copine ou un inconnu pour appeler le 144, et se faire conduire en ambulance aux urgences. Désormais, une nouvelle unité de dégrisement du CHUV accompagne aussi les fêtards, afin de mener la prévention et détection de cas problématiques. Floriane n'a que 27 ans, et pourtant elle doit faire face à une opération particulièrement difficile : une double mastectomie préventive. La raison : elle est porteuse de la mutation du gène BRCA1, une mutation qui augmente de manière considérable le risque du cancer du sein et des ovaires. Nous avons suivi Floriane les jours qui précèdent son opération; elle raconte son parcours long et difficile, semé de doutes et de peurs.
Un dernier verre avant les urgences
A Lausanne comme ailleurs la fête continue, l’alcool irrigue les nuits festives. Dans ce flot se retrouvent forcément des personnes à la dérive. Le week-end, on se lâche jusqu’au coma éthylique. Il faut un ami, une copine ou un inconnu pour appeler le 144, et se faire conduire en ambulance aux urgences. Désormais, une nouvelle unité de dégrisement du CHUV accompagne aussi les fêtards, afin de mener la prévention et détection de cas problématiques.
C’est à Lausanne au CHUV que le Service d’alcoologie a décidé de prendre les choses en main. Le Professeur Jean-Bernard Daeppen, patron de ce Service a créé avec son équipe une Unité de dégrisement.
Des critères bien précis permettent ainsi aux ambulanciers, urgences sociales et policiers d’éviter d’engorger les Urgences. Cette prise en charge spécifique permet de suivre et d’accompagner les personnes alcoolisées jusqu’au lendemain. Deux infirmières et infirmiers spécialisés sont en charge de cette Unité de dégrisement les vendredi et samedi soir dès 22h jusqu’à 14h le lendemain. En début d'après-midi, un médecin du Service d’alcoologie propose un entretien avec les patients.
C’est à ce moment que le Service d’alcoologie du CHUV peut faire de la détection de situations problématiques ainsi que de la prévention. Une participation aux frais d’hospitalisation de 50 francs est exigée.
Ce projet unique en Suisse, mis en place en avril 2015, fait suite à une étude du CHUV qui constate qu’un patient sur deux de moins de 30 ans, passé par les Urgences pour un coma éthylique, est confronté à un problème d’alcool sept ans plus tard.
Temps Présent a suivi le parcours de patients alcoolisés entre ambulances, Urgences et Unité de dégrisement le temps d’un weekend ordinaire à Lausanne.
Rediffusion le vendredi 8 avril 2016 à 10h35 et le lundi 11 avril 2016 à 15h15 sur RTS Deux.
Générique
Un reportage de Dominique Willemin
Image : Pierre-Alain Jaussi Son : Henri Michiels Montage : Robert Mabillard
J'ai fait le deuil de mes seins
Floriane n'a que 27 ans, et pourtant elle doit faire face à une opération particulièrement difficile : une double mastectomie préventive. La raison : elle est porteuse de la mutation du gêne BRCA1, une mutation qui augmente de manière considérable le risque du cancer du sein et des ovaires. Nous avons suivi Floriane les jours qui précèdent son opération; elle raconte son parcours long et difficile, semé de doutes et de peurs.
En 2013, Angelina Jolie faisait la "une" avec la nouvelle de sa double mastectomie préventive dûe à une mutation génétique qui augmentait considérablement ses risques de développer un cancer du sein. Sur les tapis rouges, tout semblait évident et simple pour cette femme, et pourtant, recourir à ce genre d'opération préventive est loin d'être chose facile. Nous avons suivi une jeune femme de 27 ans, Floriane, lorsqu'elle s'est retrouvée elle aussi face à cette opération difficile. Etant porteuse de la mutation du gêne BRCA1, et suite à des biopsies alarmantes, ses médecins lui conseillent vivement une mastectomie préventive.
En Suisse ces opérations sont encore rares. Floriane elle, veut d'aller de l'avant. Même si elle n'a pas encore le cancer, elle décide de subir une ablation totale des deux seins. Sa tante ainsi que sa cousine, toutes les deux rescapées du cancer et également porteuses de la mutation, la soutiennent dans sa décision. C'est un parcours à la fois difficile et courageux que doit affronter Floriane. Elle doit non seulement faire face à une opération mutilante, mais aussi accepter sa nouvelle poitrine. Nous avons suivi Floriane pendant ce parcours long, difficile et douloureux, semé de doutes et de peurs.
Rediffusion le vendredi 8 avril 2016 à 10h35 et le lundi 11 avril 2016 à 15h15 sur RTS Deux.
Générique
Un reportage d’Andrea Sautereau
Image : Yvan Illi Son : Blaise Gabioud Montage : Robert Mabillard