Comment faire, dans une ville chère, pour s’extraire quelques heures d’une société de consommation omniprésente? La question pourrait se poser en terres lémaniques. Une partie de la réponse se trouve à Londres, où les entreprises actives dans l’économie du partage se multiplient. Troc d’habits, troc de temps ou de services, c’est fashion!
Troc d'habits et échanges de services au cœur de Londres
Londres est la Mecque de la mode, à l'image du quartier branché d'Oxford Circus. On y trouve toutes les marques et tous les styles. Mais une nouvelle tendance prend forme, le troc. C'est le contre-pied de la société de consommation ambiante. Des rencontres sont organisées entre particuliers pour échanger d'anciens vêtements. Pour participer, il suffit de débourser 11 CHF. Puis on chine et on passe un après-midi à explorer les trésors cachés.
Certains n'échangent pas leurs vêtements, mais troquent leur temps. C'est l'idée lancée par la start-up Echo dans le quartier olympique de Londres. On y échange des heures de travail et des compétences. Vous donnez une heure de cours, faites une heure de jardinage et en échange, vous obtenez un "Echo". Puis, sur le site de la plateforme, vous pouvez rechercher un service dont vous avez besoin, que vous paierez avec votre monnaie virtuelle.
Complément d’enquête: Sans salaire à cause d’un vide juridique!
Si vous êtes victime d’une récidive d’un accident survenu dans votre enfance, vous n’aurez pas droit à un salaire durant votre absence du travail. Une faille de notre système d’assurance-accident dont Kevin, un jeune apprenti, a fait les frais. Une situation dénoncée par ABE en mai 2011. Depuis, le monde politique a bougé. Une motion de C. Darbellay a été acceptée par le Conseil national le 3 juin 2014. Les jeunes dans la situation de Kevin auront droit désormais à des indemnités journalières en cas d’incapacité de travail.