Roger Federer ouvre les feux

Une fois n'est pas coutume, le tirage au sort a désigné Federer et non Wawrinka pour disputer le premier match. Le Bâlois n'avait plus débuté en Coupe Davis depuis septembre 2007 et un succès en République tchèque contre Radek Stepanek.

Le 159e joueur mondial en guise d'entrée

Vendredi sur la terre battue d'Amsterdam, Federer en découdra pour la première fois avec Thiemo de Bakker (ATP 159). Ancien vainqueur de Wimbledon juniors (2006) et ex-40e mondial (2010), le joueur de La Haye retrouve gentiment le plus haut niveau après plusieurs blessures. Il reste, par exemple, sur un titre dans un tournoi Challenger, disputé la semaine dernière à Alphen aan den Rijn (PB). Cela n'empêche pas Federer d'être le grandissime favori de cette partie.

"Je m'attendais davantage à jouer contre Igor Sijsling (ATP 81), mais il est malade", a relevé le Bâlois.  "Il y a longtemps que je n'ai pas vu Thiemo sur le circuit. Je me rappelle toutefois qu'il était bien classé (réd: 40e en 2010) avant de connaître plusieurs blessures (réd: cheville, dos)", a-t-il dit.

Match plus indécis pour Wawrinka

Le match de Wawrinka s'annonce plus ouvert. Le Vaudois (ATP 17) n'a certes jamais perdu en cinq duels face à Robin Haase (ATP 50). Quatre de leurs rencontres se sont toutefois achevées à la limite des trois manches, dont la dernière à Rome ce printemps (7-5 au 3e set).

Samedi en double, Federer et Wawrinka feront équipe. Ils seront opposés à Haase et à Jean-Julien Rojer. Ce dernier est un spécialiste de double (ATP 17), demi-finaliste notamment cette année à l'US Open et Roland-Garros.

Frustration néerlandaise

Malgré le prestige d'un match contre Federer, Rojer n'a pas vraiment été enchanté quand le Bâlois a confirmé sa participation. "J'aurais préféré qu'il ne vienne pas. Nous voulons être promus dans le groupe mondial et avec Federer cela sera très difficile", a-t-il noté. Une analyse partagée par Haase: "Sans Federer, j'estime que nous aurions eu 55% de chance de gagner. Nous n'en n'avons plus que 10% maintenant."

Las pour eux, Federer a mis fin au suspense en annonçant mardi sa venue. Interrogé sur cette (nouvelle) annonce tardive, le no 1 mondial est resté un brin évasif. "Mon équipe a été avertie en fin de semaine dernière. Mais comme je ne voulais pas qu'on parle de moi alors que l'US Open n'était pas encore terminé, j'ai préféré attendre pour officialiser ma participation", a-t-il ajouté.

si/scho