Stan Wawrinka, la juste récompense

Le Vaudois (29 ans) n'a manqué qu'une seule rencontre depuis sa première apparition en février 2004 à Bucarest. C'était en février 2007, lorsqu'il avait été victime d'une déchirure ligamentaire au genou droit juste après le tirage au sort d'un 1er tour joué à Genève face à l'Espagne.

Le champion d'Australie a ainsi déjà pris part à 23 rencontres dans la compétition, pour un total de 50 matches joués et un bilan de 25-25 (21-13 en simple, 4-12 en double). Roger Federer affiche un bilan bien plus flatteur, avec 50 succès - soit un de plus que l'ancien recordman helvétique Jakob Hlasek - pour seulement 17 défaites (38-8 en simple). Mais il n'a vécu "que" 26 week-ends de Coupe Davis, alors qu'il a fait ses débuts en 1999...

Histoire d'amour avec la "Davis"

Wawrinka n'a jamais fui ses responsabilités. Comme en septembre 2010, où il effectua sans broncher le périlleux et lointain déplacement d'Astana alors qu'il venait d'atteindre les quarts de finale de l'US Open et avait quitté New York blessé. Touché à la cuisse droite et qui plus est fatigué, il ne fut pas récompensé de ses efforts, la relégation étant consommée dès le double face au Kazakhstan.

Deux ans plus tard, le Vaudois se retrouvait pratiquement dans la même situation après avoir atteint sa première demi-finale de Grand Chelem à Flushing Meadows. "Cassé mentalement et physiquement" selon ses propres termes, il n'avait pas envisagé une seule seconde de renoncer au barrage prévu à Neuchâtel face à l'Equateur. Et avait conquis deux points à Neuchâtel.

Voeu exaucé

Roger Federer, qui avait été sorti en quart de finale de cet US Open, avait renoncé à cette rencontre. Or, lorsqu'on lui avait demandé s'il rêvait alors que le Bâlois l'appelle pour lui dire qu'il le remplacerait à Neuchâtel, Wawrinka avait répondu qu'il préférerait que son compère l'appelle pour lui dire qu'il effectuerait l'intégralité de la campagne 2014. Son voeu a été exaucé. Au-delà de tous ses espoirs.

si/adav