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"La Coupe Davis est mon objectif no1 de l'année"

Wawrinka fait de la Coupe Davis son objectif no1. [Peter Schneider]
Wawrinka fait de la Coupe Davis son objectif no1. - [Peter Schneider]
Il n'est pas seulement monté à Gstaad pour saluer le public et ses sponsors. Il a voulu rappeler une vérité: "La Coupe Davis est mon objectif no1 de l'année", a lancé Stan Wawrinka.

L'échéance de cette demi-finale contre l'Italie à la mi-septembre à Genève explique pourquoi Stan Wawrinka a renoncé à s'aligner à Gstaad. "Avant la Coupe Davis, il y a la tournée américaine avec Toronto, Cincinnati et l'US Open, explique le no4 mondial. Et je veux me présenter à Genève au sommet de ma forme ! Les prochaines semaines s'annoncent éprouvantes." Il était donc important de se "préserver".

Fatigue mentale à évacuer

"Il n'est pas évident de trouver le juste milieu entre le repos et la préparation, poursuit-il. Ne pas venir à Gstaad était une décision difficile à prendre. Mon début d'année m'a coûté beaucoup d'énergie. Je ne parle pas en terme de matches mais plutôt d'une fatigue mentale. J'avais vraiment besoin d'une coupure après Wimbledon".

Un Wimbledon qui lui laisse bien des regrets. "La défaite contre Roger Federer fut difficile à accepter, avoue-t-il. J'ai su trouver cette année sur gazon la confiance et le relâchement nécessaires. Je m'attendais vraiment à bien jouer à Wimbledon. Je me sentais fort ! Malheureusement, j'ai payé le prix de l'enchaînement des matches. Jouer trois rencontres en trois jours n'est pas évident. Et Roger a livré un tout grand match. Ensuite, il gagne sa demi-finale et n'est pas loin du titre contre Djokovic".

si/fg

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Un programme bien chargé

Stan Wawrinka s'envolera la semaine prochaine pour Toronto. L'an dernier, sa tournée américaine ne lui avait pas souri dans un premier temps. Il avait été battu d'entrée dans l'Open du Canada par son ami Benoît Paire.

A Cincinnati, il avait battu Andreas Seppi avant de s'incliner en huitième de finale devant Tommy Robredo. Tout fut, en revanche, bien plus convaincant à New York avec ses victoires notamment sur Tomas Berdych et Andy Murray qui l'avaient amené vers cette demi-finale contre Novak Djokovic perdue en cinq sets après avoir mené deux manches à une.

Même s'il ne le crie pas sur les toits, on croit deviner chez lui une intime conviction: celle d'aller aussi loin, voire plus loin cette année à Flushing Meadows.