Le vote a été sans appel: 134 pour USA/Canada/Mexique, 65 pour Maroc. "La FIFA propulse le football dans une nouvelle ère", a affirmé le président de l'instance Gianni Infantino après le vote.
C'était la 1re fois que le scrutin était ouvert à autant de votants. Auparavant, c'était non pas le Congrès de l'instance mais son comité exécutif - soit une vingtaine de personnes -, devenu depuis Conseil de la FIFA, qui attribuait les Mondiaux.
Déjà 4 fois candidat malheureux à l'organisation de la Coupe du monde (94, 98, 2006 et 2010), le Maroc croyait toutefois en ses chances de devenir le 2e pays du continent africain, après l'Afrique du Sud en 2010, à accueillir l'un des événements les plus importants de la planète. Raté.
ats/alt
Promesse de rentabilité
Infantino est présenté comme un défenseur de la candidature nord-américaine, notamment parce qu'il est, dans sa logique, cohérent d'attribuer ce 1er Mondial à 48 "à de grands pays qui ne l'ont jamais eu, comme la Chine ou l'Inde, ou à des associations de pays", explique Paul Dietschy, historien du football.
Le trio USA/Mexique/Canada a promis "la Coupe du monde la plus lucrative de l'histoire" avec 14 milliards de dollars de recettes, contre un "net pour la FIFA de 5 milliards de dollars" côté marocain.