Jour de fête pour Warren Barguil

Toujours y croire, ne rien lâcher, voilà la motivation d'une bonne partie du peloton. Mais en ce 14 juillet, on savait que les Français avaient plus que des fourmis dans les jambes. Cocardiers, les Tricolores avaient envie de se montrer. Et Warren Barguil, si malheureux de s'être fait souffler la victoire dimanche dernier à Chambéry pour une poussière de boyau par Rigoberto Uran, n'avait pas envie de revivre ça.

Sur une étape courte et forcément nerveuse, Barguil a laissé les Espagnols Contador et Landa partir en éclaireurs dans la deuxième des trois ascensions. Puis dans le Mur de Péguère, classé hors catégorie, le porteur du maillot à pois de meilleur grimpeur a refait son retard en emmenant Nairo Quintana sur le porte-bagages. Passé en tête de la dernière ascension, il a attendu son heure au sprint pour signer son premier succès sur le Tour.

"Tellement content de gagner un 14 juillet"

"C'est incroyable, a-t-il déclaré sur France 2. J'avais des super jambes. J'en ai même fait trop au pied du premier col et je n'ai pas pu suivre la cadence des Espagnols dans la deuxième ascension. Mais là je prends du plaisir comme jamais sur mon vélo et je suis tellement content de gagner un 14 juillet."

De son côté, Fabio Aru a conservé le maillot jaune de leader de l'épreuve. Le champion d'Italie a terminé l'étape en compagnie de Froome, Uran et Bardet avec un retard de 1'48 sur le groupe des échappés. Huitième du classement général, Nairo Quintana ne pointe plus qu'à 2'07 du Transalpin. 

ats/adav