La vie affective et sexuelle des personnes handicapées mentales vivant en institution n’est plus taboue. [Fotolia - muro]

Les échos de Vacarme

Pendant longtemps, la parentalité des personnes déficientes mentales était inconcevable. En Suisse, jusque dans les années 1980, certaines d’entre elles ont même été stérilisées de force. En 2015, les droits fondamentaux des personnes handicapées sont respectés. Le droit à l’intégration, à l’épanouissement d’une vie sexuelle et affective leur est reconnu et nul ne peut leur nier le droit à la parentalité.

Mais comment une personne présentant des déficiences intellectuelles peut-elle s’occuper de son enfant? Pourquoi donner la vie si c’est pour voir son enfant confié à une famille d’accueil? Comment un enfant se construit-il auprès d’un parent déficient?

Deux invités réagissent à des extraits de reportages diffusés durant la semaine:

Jean-Louis Korpès, ancien Professeur à la Haute Ecole de travail social de Fribourg. Il collabore avec différentes organisations:
Groupe international francophone pour la formation aux classifications du handicap (GIFFOCH), Réseau international du Processus de production du handicap (Québec), Fondation de Vernand.

Catherine Agthe Diserens, sexo-pédagogue spécialisée et Formatrice pour adultes. Présidente de l'Association SEHP, Sexualité et Handicaps Pluriels.
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