Le Journal du matin
La situation reste floue en Syrie sur l'attaque à l'arme chimique mercredi contre des civils à Damas, attaque qui a fait des centaines de morts. Aucune preuve pour l'heure sur qui est derrière ces attaques. Des experts de l'ONU sont sur place, mais ils n'ont pas pu enquêter. De son côté, la Haut-Commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme, Navanethem Pillay, a qualifié jeudi "d'extrêmement graves" les allégations sur l'utilisation d'armes chimiques. Elle exige qu'une enquête soit menée "de toute urgence et en priorité" sur ces allégations. De son côté, la communauté internationale reste divisée avec des réactions qui balancent entre prudence et outrance. L'interview d'Antoine Sfeir, politologue franco-libanais, directeur-fondateur des Cahiers de l'Orient.
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par David Racana.
- Revue de pressePar Jean-François Moulin.
- Comment harmoniser les bourses d'étude entre les cantons?La rentrée académique se déroulera cette année le 16 septembre, avec toujours un sujet délicat: les bourses d'étude. L'Union des Etudiants de Suisse (UNES) ne veut plus de disparités entre les cantons: elle prône l'harmonisation des bourses. Son initiative vise à ce que tous les étudiants suisses puissent recevoir des aides à la formation. Mais pour cela, elle demande à la Confédération de reprendre cette tâche: elle se heurte cependant au concordat intercantonal et à un contre-projet du Conseil fédéral. Par Célestine Perissinotto. Invitée: Mélanie Glayre, membre du comité exécutif de l'UNES.
- Le prêtre Franc-maçon arrive au VaticanLe curé de Megève, démis de ses fonctions parce qu'il était franc-maçon, vient d’arriver au Vatican. Après 39 jours de "pèlerinage" à pied des Alpes françaises à Rome, il espère rencontrer le pape François et plaider pour un nouveau dialogue entre l’Église et le monde. Par Pierre-Yves Moret.
- "Gaz sarin, l’arme des lâches"En Syrie, l'ONU réclame que ses experts puissent se rendre dans la banlieue de Damas pour enquêter sur l'éventuel utilisation de gaz sarin contre la population civile par l'armée syrienne. Corpus revient sur les conséquences pour le corps de cette arme chimique. Invité : Abraham Béhar, président de l'Association des médecins français pour la prévention de la guerre nucléaire. Rediffusion du 01.05.2013.
- Presse alémaniquePar Maurice Doucas.
- La fable de l'arroseur arroséSi les faits reprochés à l’intéressé n’étaient pas aussi lourds, on pencherait pour une de ces fables chaux-de-fonnières dont les complices Plonk et Replonk ont le secret. L’histoire d’un conseiller communal visiblement si exigeant avec lui-même qu’il ne voit aucune raison de ne pas l’être avec les employés du dicastère dont il a la charge. Persuadé que ses pratiques n’ont rien d’excessif, il demande un audit indépendant pour faire reconnaitre son mode de faire.
- Anne Cuneo, les références musicales du jour"Concerto en ré majeur", Nigel Kennedy, Tchaikowsky "Fantaisie KV 397", Mozart "Oh Mistress mine", Thomas Morley
- Journal de 07h00Présenté par Didier Duployer.
- Quel avenir en Syrie?La situation reste floue en Syrie sur l'attaque à l'arme chimique mercredi contre des civils à Damas, attaque qui a fait des centaines de morts. Aucune preuve pour l'heure sur qui est derrière ces attaques. Des experts de l'ONU sont sur place, mais ils n'ont pas pu enquêter. De son côté, la Haut-Commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme, Navanethem Pillay, a qualifié jeudi "d'extrêmement graves" les allégations sur l'utilisation d'armes chimiques. Elle exige qu'une enquête soit menée "de toute urgence et en priorité" sur ces allégations. De son côté, la communauté internationale reste divisée avec des réactions qui balancent entre prudence et outrance. L'interview d'Antoine Sfeir, politologue franco-libanais, directeur-fondateur des Cahiers de l'Orient.
- Les Suisses établis en France veulent rentrer au paysLes Suisses établis en France sont nombreux à vouloir rentrer au pays. Ils sont peu enclins à le dire officiellement, mais ils s'en ouvrent de plus en plus en privé. Assurances-maladies, renégociation de la Convention de double imposition sur les successions, les conditions-cadres sont de moins en moins favorables pour ces exilés du logement. Pas toujours possible de faire marche arrière, mais pour Marine, qui a accepté de témoigner, la décision est prise. D'abord pour des motifs familiaux, mais aussi à cause des changements en termes de succession qui la touchent directement. Son interview.
- Série spéciale rentrée politique: les retraitesQuels sont les grands enjeux politiques qui vont marquer la rentrée et nous accompagner ces prochains mois? Qui en sont les acteurs clés? Décryptage tout au long de cette semaine. Ce vendredi matin, on se penche sur les retraites. D'un côté il y a la réforme des premier et deuxième piliers, lancée par le conseiller fédéral Alain Berset, de l'autre il y a les syndicats et leur initiative populaire AVSplus, qui réclame une hausse des rentes. La prévoyance vieillesse promet de fortes empoignades sous la coupole. Par Thibaut Schaller.
- Le Vert Luc Recordon et l'obligation de servirPour de nombreux Helvètes, cela constitue une des étapes fondamentales, incontournables dans la vie du citoyen: le passage sous les drapeaux au sein de l’Armée suisse. Une obligation de servir qui est la cible d’une initiative du groupement pour une Suisse sans armée (GSsA). Le texte est rejeté par le Conseil fédéral et le Parlement, mais soutenu par la gauche. Le peuple suisse doit se prononcer le 22 septembre prochain. Luc Recordon, conseiller aux Etats vert, est notamment membre de la Commission de l’économie et des redevances.
- Rebond sur les marchésJeudi, les principales places financières européennes ont clôturé sur un rebond.
Invité: Fabrizio Quirighetti, chef économiste à la banque Syz & Co. - Journal de 08h00Présenté par Coralie Claude.
- Roms: les nouveaux boucs émissaires?L'hebdomadaire français "Valeurs actuelles" suscite depuis mercredi une violente polémique en affichant son titre provocateur "ROMS : L’OVERDOSE". La couverture montre une caravane barrée de rouge, accompagnée d'un sous-titre : "Assistanat, délinquance...Ce qu'on n'a pas le droit de dire". Cette revue, qui veut s’imposer comme l’organe officiel de la droite décomplexée, souligne par ailleurs que sept Français sur dix en ont "ras-le-bas" des Roms. Cette polémique s’inscrit dans un climat particulièrement tendu autour de ce que certains médias appellent " la question Rom". Assiste-t-on à une montée en puissance du sentiment Anti-Rom en Europe? Faut-il s’en inquiéter? Le débat avec Mirel Banica, sociologue roumain, spécialiste de la question des Roms, et Karl Grunberg, responsable de l'association ACCOR-SOS racisme.