Pikinera Berna et son mari. [Cécile Raimbeau]

La détresse des "pikineras" et des pêcheurs de langoustes

Elles achètent quelques langoustes aux plongeurs pour les revendre aux grandes pêcheries. On les appelle les "pikineras". A défaut d'autres emplois, ces femmes de la côte caraïbe du Nicaragua travaillent sur les quais de Puerto Cabezas à l'approche des bateaux qui reviennent des récifs coralliens des Miskitos.

Les veuves ne sont pas rares, avec de nombreux enfants à charge. La mort par syndrome de décompression est un drame courant. Quelques 500 anciens pêcheurs de langoustes sont aujourd'hui handicapés, abandonnés de leurs employeurs. L’Etat prévoit d’interdire cette pêche sous-marine meurtrière, mais sans proposer d'alternatives de travail. Pikineras et plongeurs s'inquiètent pour leur avenir.

Un reportage de Cécile Raimbeau réalisé par Didier Rossat.
La détresse des "pikineras" et des pêcheurs de langoustes