Les milieux économiques, dont l'Union patronale suisse, ont salué la décision du Conseil fédéral de rejeter l'initiative pour un congé paternité financé via les allocations pour perte de gains (APG).
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Pour Marco Taddei, responsable romand de l'Union patronale suisse, interrogé vendredi dans La Matinale, ce projet est trop onéreux.
De plus, cela entraînerait "des effets négatifs sur les APG, qui à l'heure actuelle est la seule assurance qui dégage des bénéfices", a-t-il encore relevé.
Mais "nous ne sommes pas opposés au principe du congé paternité, mais à son étatisation", a tenu à préciser Marco Taddei.
"La volonté d'uniformiser de manière centralisatrice le congé paternité ne tient pas compte de l'extrême diversité de notre tissu économique, qui est composé pour l'essentiel de PME", a encore indiqué le responsable de l'Union patronale. De très nombreuses petites entreprises ne pourraient pas financer un congé paternité.
Propos recueillis par Coralie Claude
Texte web: France-Anne Landry