Les discours vont se succéder mardi à la tribune de l'ONU. Donald Trump devrait s'en prendre "aux régimes voyous qui menacent la stabilité et la paix mondiales", explique sous couvert d'anonymat un de ses haut conseiller, en évoquant Pyongyang et Téhéran.
Ironie du sort, le ministre nord-coréen des Affaires étrangères Ri Yong-ho, dont le pays est sous une très forte pression internationale pour renoncer à ses ambitions nucléaires, a décroché un siège au premier rang, à l'issue du tirage au sort.
Un table bien remplie
Lors du déjeuner, Donald Trump sera assis à côté du dirigeant de l'ONU Antonio Guterres. Ils partageront leur table notamment avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe, le président sud-coréen Moon Jae-in, le Turc Recep Tayyip Erdogan et Doris Leuthard.
Toute la semaine, de multiples réunions à thèmes (climat, "esclavage moderne", Centrafrique...) ou rencontres bilatérales se dérouleront au siège des Nations unies ou dans de grands hôtels de New York.
afp/jc
New York paralysée
Pour les New-Yorkais, la semaine de l'Assemblée générale de l'ONU est chaque année synonyme d'embouteillages monstres et de rues bloquées même aux piétons. Des milliers de policiers sont déployés et le trafic doit se plier aux innombrables ballets de convois présidentiels, toutes sirènes hurlantes.
Les prix des hôtels atteignent des sommets, quand on arrive à trouver des chambres encore libres.
Quant au président américain, il réside durant cette semaine dans sa Trump Tower de Manhattan, dont le quartier est du coup confiné.