Les Romands ne baissent pas les bras dans la succession à Didier Burkhalter

La conseillère d'Etat et la conseillère nationale vaudoises n'ont toutefois pas encore officialisé leur "candidature à la candidature". Elles devront être départagées par leur section cantonale. Isabelle Moret avait déjà manifesté son intérêt vendredi dans le Journal du matin.

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Les noms de deux autres conseillers d'Etat romands, Pierre Maudet à Genève et Laurent Favre à Neuchâtel, reviennent également souvent dans les discussions sur la succession de Didier Burkhalter.

Les libéraux-radicaux romands n'entendent donc pas s'effacer au profit d'un candidat tessinois "par politesse", au risque de passer pour des "tueurs de Tessinois", selon l'expression d'un élu bernois.

Deux favoris tessinois

Le Tessinois Ignazio Cassis fait en effet figure de favori. Samedi à l'assemblée des délégués du PLR à Granges (SO), il a affirmé être en train de mener des discussions avec son parti cantonal et avec sa conjointe.

Le conseiller national, critiqué par la gauche en raison de sa proximité avec le lobby des assurances, a également passé son premier grand oral en réussissant à convaincre les délégués de son parti à refuser la réforme des retraites.

Même s'il s'agissait d'une formalité, il a réussi à se montrer mesuré, laissant à d'autres les attaques partisanes. Pour être élu, il a en effet besoin d'une partie des voix de ceux qui militent en faveur de la prévoyance vieillesse 2020, notamment le PDC.

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L'ancienne conseillère nationale et conseillère d'Etat tessinoise Laura Sadis, qui avait confirmé plus tôt cette semaine son intérêt, n'a toujours pas officialisé sa candidature. Son nom était sur toutes les lèvres à l'assemblée, où elle n'était pas présente.

Pietro Bugnon/kkub