La chercheuse iranienne de l'EPFL a finalement pu débarquer aux Etats-Unis

Samira Asgari a pu embarquer à Francfort sur un vol en partance pour Boston sur la côte Est des Etats-Unis. A l'aéroport de Boston, ses avocats américains et ses collègues de l'Université d'Harvard, où elle doit poursuivre ses recherches, étaient présents pour l'accueillir. A peine arrivée sur place, la scientifique a dit être "encore tremblante".

La chercheuse a pu franchir la douane américaine grâce à une décision temporaire (ici en PDF) de la Cour du Massachusetts qui stipule que toutes les personnes au bénéfice d'un visa valable sont autorisées à embarquer pour Boston. Selon nos informations, Lufthansa acceptera tous les passagers jusqu'au 5 février.

Titulaire d'un visa, la généticienne docteure de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) avait été refoulée samedi une première fois d'un vol en partance pour les Etats-Unis, puis une seconde fois en début de semaine. Ce voyage est devenu le symbole de la résistance face à la politique de Donald Trump.

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Plainte déposée contre Donald Trump

Sur conseil de son service juridique, la compagnie aérienne Swiss ne l'avait pas laissée embarquer lors des deux premières tentatives, précisant agir sur les indications des autorités américaines et sous peine d'amende.

Après avoir été empêchée de rejoindre les Etats-Unis, la chercheuse avait porté plainte mercredi contre le président américain Donald Trump, le Département de la sécurité intérieure et des officiels des douanes américaines.

tmun