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Un centre national en médecine translationnelle créé à Berne

Image de synthèse du futur centre de compétences national à Berne. [sitem-insel]
Le nouveau centre de médecine translationnelle Sitem-Insel en construction à Berne / Le 12h30 / 1 min. / le 23 janvier 2017
La société sitem-insel va créer à Berne un centre de compétences en médecine translationnelle et entrepreneuriat. L'objectif est de faciliter le passage entre recherche fondamentale et applications pratiques.

La Suisse est championne du monde en matière d’innovation selon certaines études, mais elle ne bat aucun record lorsqu’il s’agit de mettre en pratique les inventions. La translation est précisément le processus qui permet de transformer des idées prometteuses en produits efficaces.

C’est ce que veut encourager l’Institut suisse pour la médecine translationnelle et l’entrepreneuriat (sitem-insel), en mettant en relation chercheurs, hôpitaux et secteur privé. Active depuis le début de l'année, la société veut également proposer une formation post-grade.

Applications très concrètes

Exemple d’innovation qui y trouvera une application pratique: une entreprise a développé une solution pour éliminer les substances radioactives accumulées dans les urines et les selles de certains patients, que les stations d’épuration traditionnelles ne suppriment pas. "On a avantage à collectionner les urines et les excréments des patients sur place. C'est pourquoi une startup développe des toilettes qui permettent de collecter ces excréments", explique le directeur de sitem-insel Felix Frey.

Financement public et privé

La Confédération a reconnu sitem-insel en décembre dernier comme centre de recherche d’importance nationale et lui apporte un financement initial de 25 millions de francs. Le canton de Berne apporte le même montant. Le reste du financement viendra de l’industrie privée.

Le siège de l'institut est en construction sur le périmètre de l’Hôpital de l’Ile à Berne, dans une région qui regroupe aujourd’hui déjà près de 35% des emplois suisses dans le domaine des sciences de la vie.

Alain Arnaud/oang

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