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Plus d'un Suisse sur deux se dit "souvent stressé" au bureau

Un employé de bureau. [Fotolia - Tom Wang]
Seuls 6,2% des employés de bureau interrogés ne se sentent "jamais" ou "rarement" stressées. - [Fotolia - Tom Wang]
Plus de la moitié (54,4%) des employés de bureau se disent "souvent stressés" et 15,4% se sentent même "toujours stressés", selon un sondage publié lundi par Unia. Le syndicat réclame un renforcement des contrôles.

Le sondage, effectué en ligne en automne 2016 auprès de 586 personnes (dont 65% de femmes) employées dans des bureaux, montre que le stress au travail a des effets négatifs sur la santé physique et psychique.

Beaucoup de personnes se sentent démotivées, exténuées, nerveuses ou irritées, ou encore physiquement affaiblies à cause du stress ressenti, écrit Unia lundi.

Selon ce sondage, seuls 6,2% des employés ne se sentent "jamais" ou "rarement" stressées, alors que 54,4% des personnes interrogées sont "souvent stressées" et 15,4% "toujours stressées".

Prévention du stress

Les résultats révèlent aussi que la gestion de la santé et la prévention du stress ne sont pas à l'ordre du jour dans la moitié des entreprises, qui ne respectent pas systématiquement les normes du droit du travail.

Toujours selon Unia, le sondage confirme en outre que le stress professionnel peut être prévenu, par une culture d'entreprise axée sur la prévention.

ats/vtom

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Initiatives parlementaires combattues

Le syndicat Unia s'appuie sur ce sondage pour s'opposer à deux initiatives parlementaires qui visent à assouplir la législation en matière de saisie et de durée du temps de travail.

Déposé par Karin Keller-Sutter (PLR/SG), le premier texte veut libérer les salariés exerçant une fonction dirigeante et les spécialistes occupant une fonction similaire de l'obligation de saisir leur temps de travail.

Le second texte, de Konrad Graber (PDC/LU), réclame pour ces catégories de personnel une flexibilité en matière de durée du travail hebdomadaire et de temps de repos.