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Quand les écarts privés de politiciens deviennent des affaires d'Etat

Yannick Buttet (PDC/VS) a ainsi été suspendu jeudi de la vice-présidence de son parti en raison d'une plainte pour harcèlement déposée contre lui. [Keystone - Peter Schneider]
Yannick Buttet (PDC-VS) a ainsi été suspendu jeudi de la vice-présidence de son parti en raison d'une plainte pour harcèlement déposée contre lui. - [Keystone - Peter Schneider]
Avant la suspension du démocrate-chrétien valaisan Yannick Buttet, accusé de harcèlement, d'autres politiciens suisses ont été touchés par des scandales aux conséquences variables sur la poursuite de leur carrière.

Affaires de moeurs, excès de vitesse, soirées trop arrosées, consommation de drogue... La sphère privée des politiciens suisses déborde parfois sur leur vie publique.

Yannick Buttet (PDC/VS) a ainsi été suspendu jeudi de la vice-présidence de son parti en raison d'une plainte pour harcèlement déposée contre lui.

Le Valaisan a été interpellé par la police dans le jardin d'une femme, qui serait son ex-maîtresse, après avoir appuyé avec insistance sur la sonnette, selon un article du Temps qui relaie également des témoignages faisant état de "dérapages répétés" à Berne.

>> Lire : Le Valaisan Yannick Buttet suspendu de la vice-présidence du PDC suisse

Avant Yannick Buttet, un autre démocrate-chrétien valaisan, Christophe Darbellay, avait dû par exemple faire face l'an passé aux révélations sur son infidélité. Céline Amaudruz (UDC/GE) avait quant à elle été pincée en état d'ébriété au volant.

Parmi les politiciens éclaboussés par le scandale, certains ont réussi à poursuivre leur carrière sans trop de dommages, à l'instar du conseiller aux Etats tessinois Filippo Lombardi, qui a su mettre derrière lui ses déboires routiers.

Pour d'autres en revanche, l'humiliation et la surmédiatisation ont eu raison de toute ambition politique.

Pauline Turuban

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