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Manifestation anti-avortement sous protection policière à Berne

Des policiers ont verrouillé la Place fédérale, à Berne, où étaient cantonnés les participants à la "Marche pour la vie". [Keystone - Peter Klaunzer]
Des policiers ont verrouillé la Place fédérale, à Berne, où étaient cantonnés les participants à la "Marche pour la vie". - [Keystone - Peter Klaunzer]
Environ 1700 opposants à l'avortement se sont réunis samedi sur la Place fédérale de Berne, selon les organisateurs de la "Marche pour la vie". Celle-ci s'est déroulée sous la protection de la police.

La "Marche pour la vie" s'est déroulée pour la première fois à Berne. Placée sous le slogan "Digne de la vie tout au long de la vie", elle s'oppose à l'avortement et en particulier au diagnostic préimplantatoire.

Des participants de toutes les régions de Suisse étaient présents. Ils ont reçu le soutien de groupes militants pour la protection de la vie venant de Pologne, d'Autriche et d'Allemagne.

Cortège annulé

La majorité des participants se sont rendus directement sur la place avec des douzaines de bus. A l'origine, un cortège était prévu à travers la ville.

Mais la police a par mesure de sécurité limité la manifestation à la place située devant le Palais fédéral. Elle en a hermétiquement bouclé les accès. De nombreux policiers en tenue anti-émeute se tenaient prêts à intervenir (lire encadré).

La manifestation s'est terminée par un culte interconfessionnel. Deux messages courts ont été délivrés par les pasteurs Sabine Aschmann (TG) et Ruedi Nussbaumer (SZ).

ats/jgal

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Contre-manifestation organisée

Les policiers ont maintenu à distance, sur la Bärenplatz, à quelques dizaines de mètres du Palais, un peu plus d'une centaine de contre-manifestants. Ces derniers ont néanmoins tenté de perturber la manifestation en faisant du bruit au moyen de klaxons et autres instruments de fortune.

Le slogan "Mon corps, ma décision" était lisible sur leurs pancartes. On trouvait parmi les contre-manifestants emmenés par les cercles de gauche et féministes plusieurs homosexuels qui reprochent aux activistes chrétiens des positions homophobes.

Depuis le début de l'après-midi, la police effectuait des contrôles de personnes et de véhicules dans la vieille ville. Aucun incident n'a été signalé.