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Un des Irakiens condamnés pour soutien à l'EI sera maintenu en prison

Le procès des quatre Irakiens avait été placé sous haute sécurité, en février dernier. [Keystone - Samuel Golay]
Un des Irakiens condamnés pour soutien à l'EI est maintenu en prison / Le Journal du matin / 1 min. / le 20 juillet 2016
L’un des trois Irakiens condamnés en mars pour soutien à une organisation criminelle terroriste avait été considéré par le Tribunal fédéral comme apte à recouvrer la liberté, mais Fedpol en a décidé autrement, selon SRF.

Pour le Tribunal pénal fédéral à Bellinzone, le comportement de cet Irakien de 31 ans, père d’un enfant né durant sa détention, son milieu familial solide et la promesse d’un emploi stable, laissait présager, mardi encore, une réinsertion sans encombre.

>> Lire à ce sujet : Un des trois Irakiens condamnés pour soutien à l'EI peut sortir de prison

A la lumière de faits nouveaux non précisés et non confirmés par l’Office fédéral de la police (Fedpol), l’homme représenterait un danger pour la sécurité intérieure et extérieure. C’est ce qui ressortait mardi en fin d'après-midi de recherches de la radio alémanique SRF.

Risque d'expulsion

"Lorsqu'une personne a purgé sa peine sort de prison, les autorités de sécurité peuvent regarder si cette personne représente un danger pour la sécurité intérieure (...) et décider que cette personne représente un danger pour la sécurité intérieure et donc que cette personne, qui est d'origine étrangère, pourrait être expulsée", explique Cathy Maret, de l’Office fédéral de la police. Et d'ajouter que "par le passé, Fedpol n'a jamais émis une telle ordonnance."

>> Les explications de la porte-parole de Fedpol :

Le bâtiment qui accueille notamment Fedpol à Berne. [Keystone - Peter Klaunzer]Keystone - Peter Klaunzer
Maintien en prison d'un des Irakiens condamnés pour soutien à l'EI: interview de Cathy Maret / Le Journal du matin / 1 min. / le 20 juillet 2016

L’Irakien, qui purgeait une peine de 3 ans et 6 mois de réclusion pour soutien à une organisation criminelle terroriste restera temporairement derrière les barreaux et risque même l’expulsion. Ses voies de recours sont désormais le Département fédéral de justice et police, et en dernière instance le Conseil fédéral.

Nicole della Pietra/lgr

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