"Mes collègues ministres de la Défense sont tous extrêmement inquiets et parlent beaucoup du Proche et du Moyen-Orient comme quelque chose d'extrêmement complexe et instable", a rapporté Guy Parmelin au micro de la RTS, soulignant que ses homologues étrangers "ont tous une vision pessimiste".
"Paradoxalement, ce sont plutôt les représentants des pays de la région - le ministre saoudien des Affaires étrangères par exemple, ou même le ministre irakien - qui ont une vision plus modérément optimiste", a-t-il relevé.
Concernant le dialogue de la Suisse avec le régime de Bachar al-Assad, le ministre UDC a expliqué que la Suisse "peut jouer son rôle de facilitateur et a intérêt à favoriser la diminution des tensions seulement si toutes les parties prenantes acceptent le rôle de la Suisse."
Plus de budget pour l'armée
Indirectement, Guy Parmelin a appelé à une augmentation du budget de l'armée suisse. Evoquant l'objectif de l'OTAN qui voudrait voir 2% du PIB de ses pays membres alloués à la défense, le conseiller fédéral a souligné qu'en "projetant ça au niveau suisse, ça fait entre 12 et 13 milliards de francs".
"C'est une constatation basique, réaliste et pragmatique", a-t-il affirmé, appelant à ce que la réforme de l'armée obtienne "le financement nécessaire".
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