En 2012, la spéculation aurait coûté près de 100 millions de francs aux agriculteurs suisses. Comme ceux des pays du Sud, ces derniers ont besoin de prix justes et doivent être épargnés des incertitudes liées à la spéculation, a plaidé une représentante d'Uniterre.
Les 2,6 milliards de petits paysans dans le monde fournissent la plus grande part de l'alimentation. Moins ils ont de moyens, moins ils peuvent investir dans la production. La population court donc le risque d'avoir moins à manger et des produits de moins bonne qualité, a averti Regina Fuhrer, représentante des petites exploitations agricoles.
Contraire au développement durable
Si du côté de l'Union suisse des paysans (USP) on laisse la liberté de vote, d'autres groupes se sont exprimés en faveur de l'initiative comme Biosuisse qui a déclaré que la spéculation est contraire à la stratégie de développement durable de la Confédération.
Selon un sondage datant de 2015 cité par le comité paysan, 82% des membres de l'USP soutiendraient l'initiative.
>> A lire aussi : Notre dossier sur les votations du 28 février
ats/sey