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Une défaillance humaine à l'origine de l'accident d'un car argovien

Le car accidenté se trouvait sur le retour d'un voyage de deux semaines dans le nord de la Norvège.
Le car accidenté se trouvait sur le retour d'un voyage de deux semaines dans le nord de la Norvège.
L'accident qui a coûté la vie à quatre Suisses il y a un an en Norvège est dû à une défaillance humaine, selon un rapport d'enquête. Le bus de l'entreprise Eurobus de Windisch (AG) avait fini dans le fossé.

Plusieurs facteurs semblent indiquer que le chauffeur "était très fatigué et qu'il s'est endormi, a été distrait ou qu'il n'était pas attentif", écrit l'Autorité norvégienne d'enquête en cas d'accident AIBN dans son rapport dont l'ats a obtenu une copie. Mais elle n'a pas établi ce qu'il lui est arrivé.

Le rapport d'enquête précise que, le 29 juillet 2014, le temps était beau. A 200 kilomètres de Trondheim, le bus a zigzagué sur une longue ligne droite pendant cinq à dix minutes avant l'accident.

Aucune loi enfreinte

Le car s'est alors déporté sur la gauche, terminant sa course dans le fossé. Eurobus et le chauffeur n'ont toutefois enfreint aucune loi ou directive.

Le chauffeur allemand ne se souvient toujours pas de ce qui s'est passé lors de l'accident. Il a été provisoirement inculpé en décembre pour homicide par négligence et conduite imprudente. Le ministère public attendait le rapport publié jeudi pour prendre une décision ferme.

ats/jgal

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Trois des victimes ne portaient pas de ceinture de sécurité

Trois des quatre victimes ne portaient pas leur ceinture de sécurité alors que c'est obligatoire en Norvège. Selon le rapport, elles auraient probablement survécu si elles l'avaient fait.

La quatrième victime avait attaché sa ceinture comme les douze autres passagers, mais elle a subi une blessure fatale parce que sa tête a heurté le montant d'une fenêtre. Elle aurait probablement survécu si la ceinture de sécurité avait eu trois points d'ancrage et non deux seulement.