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L'UDC somme Simonetta Sommaruga de suspendre "sa" politique d'asile

L'UDC cible Simonetta Sommaruga et s'oppose à l'ouverture de nouveaux centres de requérants
L'UDC cible Simonetta Sommaruga et s'oppose à l'ouverture de nouveaux centres de requérants / 19h30 / 2 min. / le 4 juillet 2015
L'UDC exige la fin des ouvertures de nouveaux centres de requérants d'asile. Dans une lettre à Simonetta Sommaruga, les délégués du parti ont réclamé samedi à Kerns (OW) l'arrêt de "sa" politique d'asile.

"La répartition de requérants d'asile dans de nouveaux sites et communes doit être combattue par l'UDC", a déclaré le président du parti Toni Brunner samedi lors de l'assemblée des délégués à Kerns (OW).

Les députés du parti dans les parlements cantonaux sont appelés à déposer des motions pour empêcher que les coûts de l'asile se reportent davantage sur les communes.

Limiter le regroupement familial

La missive que recevra la présidente de la Confédération demande aussi la réduction de l'accès à l'aide sociale et du regroupement familial pour les migrants. Le texte a été approuvé à l'unanimité par l'assemblée.

Autre revendication: l'installation de centres fermés pour les requérants criminels. Par ailleurs, les requérants d'asile déboutés doivent être systématiquement expulsés, sans admission provisoire, affirme la lettre.

Pas de "véritables réfugiés"

Il faut un "moratoire de l'asile dans le droit d'urgence" au niveau fédéral, a estimé dans son discours Toni Brunner, qui a aussi demandé aux représentants de l'UDC à Berne de se battre en faveur d'une surveillance renforcée des frontières, avec l'aide de l'armée, si nécessaire.

Selon le patron de la Weltwoche Roger Köppel, fraîchement entré en politique, les Africains traversant la Méditerranée par milliers ne sont pas de "véritables réfugiés". "Nous ne pouvons pas utiliser le droit d'asile pour gérer les flux migratoires à but économique", s'est exclamé le Zurichois.

ats/ptur

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Ueli Maurer réclame plus de soutien à l'armée

Ueli Maurer a pour sa part demandé un meilleur soutien financier de l'armée suisse dans le contexte du terrorisme de Daech, du conflit ukraino-russe et des vagues de réfugiés.

"En tant que responsable de l'armée, il faut toujours craindre le pire", a justifié le ministre de la Défense. Et de rappeler une nouvelle fois son souhait d'une armée comptant plus de 100'000 hommes.

Le manque d'équipement a entraîné la défaite des Suisses à Marignan en 1515 et celle de Napoléon il y a 200 ans, a résumé Ueli Maurer. "C'est dangereux."