"Il y a de grandes quantités de pollens de frêne et de bouleau" en ce moment, affirme dimanche Bernard Clot, bio-métérologue pour MétéoSuisse. La chaleur estivale des derniers jours n'a fait qu'augmenter leur profusion.
La pluie, elle, permet de réduire la dispersion du pollen, mais "il faut qu'il pleuve vraiment", précise l'expert.
La montagne plus favorable
Le bref épisode humide de ces derniers jours a cédé la place au soleil dimanche. Le temps sec est problématique pour les allergies aux pollens, selon Bernard Clot. Il conseille aux personnes touchées d'aller en montagne, où le bouleau n'est pas encore en fleurs et où l'on trouve peu de frênes, qui est un arbre de plaine.
Le printemps correspond à "la première vague de pollen" avec la floraison des arbres. Dès le mois de mai, la deuxième phase pollinique commence avec les graminées, ou herbes des champs, qui ont donné le nom de "rhume des foins".
La pollution de l'air favorise par ailleurs le développement des allergies.
ats/mo