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Une commission veut une ligne téléphonique anti-radicalisation

Le djihad signifie faire un effort sur soi pour atteindre un perfectionnement moral ou religieux. Mais il désigne aussi l’action armée pour défendre et étendre l’islam. [Fotolia]
La mesure proposée vise notamment à détecter précocement les personnes en phase de radicalisation. - [Fotolia]
Réagissant aux attentats de Paris, une commission du National a demandé mardi la mise en place d'une ligne téléphonique d'urgence pour assister les proches de jeunes en voie de radicalisation.

La Suisse devrait mettre rapidement sur pied une ligne téléphonique d'urgence à la disposition des citoyens et des parents de jeunes en voie de radicalisation. Par 11 voix contre 10, la commission de la politique de sécurité du National a proposé mardi de transmettre une motion en ce sens au Conseil fédéral

Pour la commission, "une ligne téléphonique d'urgence nationale (...) est une mesure importante afin de détecter précocement les radicalisations". La commission a ainsi réagi aux récents attentats survenus à Paris, a-t-elle aussi indiqué, ajoutant qu'elle n'envisage pas d'autres mesures pour l'heure.

La loi sur le renseignement suffisante

Car pour elle, la loi sur le renseignement, avec son arsenal d'écoutes téléphoniques et d'autres moyens de surveillance, prend suffisamment en compte le risque de telles actions.

Le but est désormais que ce texte entre en vigueur le plus rapidement possible. Le Conseil national devrait se prononcer lors de la session de mars.

ats/gchi

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