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Le chef d'Ecopop dénonce l'"hypocrisie" de l'UDC et de la gauche

Le président du comité de l'initiative Ecopop, Benno Büeler. [Peter Klaunzer]
Le président du comité de l'initiative Ecopop, Benno Büeler. - [Peter Klaunzer]
Dans une interview à la presse dominicale, le président du comité de l'initiative Ecopop, Benno Büeler, dénonce l'attitude hypocrite de "plusieurs politiciens" dans la campagne pour le scrutin du 30 novembre.

Benno Büeler, le président du comité de l'initiative Ecopop -qui veut limiter l'augmentation de la population suisse de 0,2% par an-, dénonce l'"hypocrisie" de l'UDC et de la gauche dans une interview parue dimanche dans la SonntagsZeitung et Schweiz am Sonntag.

Il relève qu'ils font part de préoccupations similaires à celles du texte, mais qu'ils le rejettent. En 2001, le groupe UDC avait presque adopté une motion, qui appelait à la réduction de l'immigration avec "un libellé quasi identique", rappelle Benno Büeler.

L'UDC veut "constamment remettre l'immigration sur la table"

Il estime que l'UDC n'est pas intéressée à trouver une solution à l'immigration, car elle préfère pouvoir "remettre constamment le sujet sur la table", ce qui lui apporte de nouveaux suffrages.

Le chef d'Ecopop est cependant convaincu que les militants de base de l'UDC sont d'accord avec l'initiative. Le texte est également accueilli favorablement par des sympathisants de gauche, affirme-t-il.

ats/ptur

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Les chefs de l'économie suisse craignent un oui à Ecopop

"Les Suisses scieraient la branche sur laquelle ils sont assis" en acceptant l'initiative Ecopop, affirme le directeur général de Roche, Severin Schwan, dans une interview à la SonntagsZeitung. Il précise que la catastrophe ne serait pas seulement pour l'économie, mais aussi pour le pays tout entier.

Le président d'Economiesuisse, Heinz Karrer, prédit quant à lui une récession en cas de "oui". En quelques années, de nombreuses branches manqueraient de main-d'oeuvre, a-t-il prévenu dans une interview au SonntagsBlick. Ajouté à la suppression certaine des accords bilatéraux, cette issue serait inévitable.