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La Suisse veut plus de transparence pour élire le secrétaire général de l'ONU

Le successeur du secrétaire général actuel, Ban Ki-moon, doit être choisi en 2016. [EPA/Keystone - Andrew Gombert]
Le successeur du secrétaire général actuel, Ban Ki-moon, doit être choisi en 2016. - [EPA/Keystone - Andrew Gombert]
L'ambassadeur suisse aux Nations unies a demandé devant le Conseil de sécurité que l'élection du secrétaire général de l'ONU soit plus transparente. Le successeur de Ban Ki-moon sera choisi en 2016.

Berne demande que l'élection du secrétaire général de l'ONU soit plus transparente. Cette exigence, l'un des chevaux de bataille de la Suisse à l'ONU, a été formulée jeudi par l'ambassadeur suisse aux Nations unies, Paul Seger, devant le Conseil de sécurité.

La charte de l'organisation prévoit qu'il soit élu par l'assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité. Jusqu'ici, le choix du candidat s'effectuait derrière des portes closes.

L'assemblée générale plus impliquée

Au cas où les cinq membres permanents du conseil (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne et Chine), qui disposent du droit de veto, ne parviennent pas à un accord, un candidat est désigné de manière anonyme par un vote consultatif.

Paul Seger demande que l'assemblée générale soit plus impliquée dans le choix des candidats, car "le secrétaire général représente l'ensemble des membres des Nations unies", a-t-il défendu.

La Suisse s'exprimait au nom du groupe ACT, composé de 23 pays.

ats/fisf

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Limiter le droit de veto

Le groupe ACT, dont la Suisse fait partie, demande notamment que les cinq membres permanents du Conseil de sécurité justifient à l'avenir leurs veto.

Il veulent aussi que dans les cas de crimes graves contre l'humanité et de génocide, l'exercice du droit de veto ne soit plus possible. ACT souhaite également que l'instance renforce son rôle préventif.

Le successeur du secrétaire général actuel, Ban Ki-moon, doit être choisi en 2016

Des noms circulent déjà dans les couloirs de l'ONU pour la succession du secrétaire général actuel Ban Ki-moon en 2016.

Parmi eux figurent en bonne place celui de l'ancien Premier ministre de Nouvelle-Zélande, Helen Clark, et celui de la Bulgare Irina Bokova, dont l'une d'elles pourrait être la première femme de l'histoire de l'organisation à accéder à la fonction.

Le politicien serbe Vuk Jeremic, le diplomate slovaque Jan Kubis et l'ancien président slovène Danilo Türk sont également en lice.