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Les moyens militaires "seuls efficaces" en Irak, selon Mgr Morerod

Intervention en Irak: les précisions de Mgr Charles Morerod, évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg
Intervention en Irak: les précisions de Mgr Charles Morerod, évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg / 12h45 / 3 min. / le 19 août 2014
Interrogé par la RTS, Monseigneur Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, a déclaré mardi que les moyens militaires "semblent être la seule solution efficace en Irak".

Les moyens militaires "semblent être la seule solution efficace" en Irak, a déclaré mardi l'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg Monseigneur Charles Morerod au 12h45 de la RTS.

Pour lui, ce serait "une espèce d'opération de police", car il ne s'agit pas d'occuper un pays. "Mais il y a une véritable agression en Irak et ceux qui ne peuvent pas se défendre, aidons-les à se défendre."

"Pas une croisade"

Monseigneur Morerod a encore tenu à préciser qu'il "n'y a pas que des chrétiens qui sont tués en Irak, les musulmans aussi. Il ne faut pas voir ça en terme de croisade, ce serait tragique."

L'évêque rejoint la position du pape François, qui a jugé lundi que l'agression "injuste" des djihadistes dans le nord de l'Irak nécessitait l'intervention des Nations unies et non d'un seul pays. (lire Le pape justifie une intervention en Irak sous l'égide de l'ONU)

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Appel à l'aide des Yazidis et des chrétiens lancé à Genève

Des représentants des communautés yazidi et chrétienne du nord de l'Irak ont lancé mardi à Genève un appel à l'aide de la communauté internationale.

Le fils du chef de la communauté yazidi, un diplomate irakien en fonction en Grande-Bretagne, a demandé à l'ONU de mettre en place dans le nord de l'Irak une zone de sécurité sous sa responsabilité pour protéger les minorités.

Il a aussi souhaité que les réfugiés puissent accéder à une procédure d'asile pour se rendre en Europe, en Amérique du Nord ou en Australie.

"Ennemis no1 de l'islam", selon un grand mufti

Le grand mufti d'Arabie saoudite, Abdel Aziz Al-Cheikh, s'est joint mardi aux voix chrétiennes pour dénoncer les violences des groupe islamistes, qualifiant les djihadistes de l'Etat islamique (EI) et d'Al-Qaïda d'"ennemi numéro un de l'islam". "Les idées d'extrémisme, de radicalisme et de terrorisme (...) n'ont rien à voir avec l'islam", a-t-il décrété.

"Les musulmans sont les principales victimes de cet extrémisme, comme en témoignent les crimes perpétrés par le soit-disant EI, Al-Qaïda et les groupes qui leur sont liés", a-t-il ajouté, en citant un verset du Coran appelant à "tuer" les auteurs d'actes préjudiciables à l'islam.